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  • © 2016 AFP | Crée le 15.07.2016 à 17h21 | Mis à jour le 15.07.2016 à 17h25
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    Mike Pence et Donald Trump le 12 juillet 2016 à Westfield dans l'Indiana

    A quelques jours de l'ouverture de la convention d'investiture républicaine, Donald Trump a finalement opté, selon les médias américains, pour Mike Pence, un gouverneur de 57 ans issu de l'aile conservatrice du parti.

    Le magnat de l'immobilier devait initialement rendre son choix public vendredi matin à New York mais a décidé de reporter - à une date indéterminée - sa conférence de presse en raison de "l'horrible attaque" de Nice qui a fait au moins 70 morts.

    Selon CNN et ABC, Mike Pence, qui se décrit comme un "chrétien, un conservateur et un républicain, dans cet ordre", a accepté l'offre qui lui a été faite.

    Interrogé sur Fox news, Donald Trump a cependant déclaré, énigmatique: "Je n'ai pas pris ma décision finale, finale".

    A de nombreux égards, le CV du gouverneur de l'Indiana (nord) remplit les critères d'expérience politique annoncés par Donald Trump, à la recherche d'un colistier à la personnalité différente de la sienne, plus apte à négocier avec le Congrès.

    L'homme d'affaires de 70 ans s'est amusé toute la semaine à faire monter le suspense, faisant passer des auditions presque en public aux trois hommes qui tiennent la corde pour ce poste prestigieux.

    Les candidats présidentiels redoublent traditionnellement de discrétion pour rencontrer secrètement les prétendants au poste de vice-président afin de ménager l'effet de surprise.

    Le fils du candidat, Donald Jr, a décrit Mike Pence comme "un type super", un "grand Américain".

    Les autres noms mentionnés ces derniers jours étaient Newt Gingrich, ancien pourfendeur de Bill Clinton dans les années 1990 en tant que président de la chambre basse du Congrès, et le gouverneur du New Jersey Chris Christie, devenu son plus fort soutien après avoir échoué aux primaires.

    Aucune femme ne figurait parmi les "finalistes" évoqués en public par Donald Trump.

    Malgré les nombreux boycotts de personnalités républicaines et le risque de rébellion d'une partie des 2.472 délégués, Donald Trump et le parti républicain tenteront de projeter l'image d'une famille rassemblée lors des quatre jours de convention à Cleveland, devant 15.000 journalistes et techniciens.

    - 'J'aime les prompteurs' -

    Chaque soir de lundi à jeudi, dans la grande salle sportive de cette ville de l'Ohio (nord), des orateurs se succéderont sur scène pour chanter les louanges du porte-flambeau républicain et attaquer l'adversaire démocrate Hillary Clinton.

    Ses enfants et son épouse, Melania, ainsi que des pasteurs, un shérif noir et quelques chefs républicains s'exprimeront également.

    Le thème général? "Mon message sera l'ordre public. Je suis le candidat de l'ordre public", a expliqué le milliardaire, reprenant le thème choisi par Richard Nixon en 1968, quand les Etats-Unis étaient à feu et à sang au sujet de la guerre du Vietnam.

    Le candidat n'en étant pas à un revirement près, il a également dit qu'il utiliserait sans doute un prompteur pour son grand discours d'investiture, après avoir passé le gros de la campagne à railler les hommes politiques qui y recourent.

    "J'aime les prompteurs quand je dois prononcer un discours très détaillé", a dit Donald Trump sur Fox News.

    Son objectif est de monopoliser les écrans durant les sept prochains jours afin de grappiller quelques points dans les sondages.

    Il est porté par une série d'enquêtes d'opinion qui montrent une Hillary Clinton à la peine, dans la foulée d'un réquisitoire très critique du directeur du FBI concernant l'affaire de sa messagerie. Bien qu'elle n'ait pas été inculpée, car les preuves étaient insuffisantes, James Comey a déploré sa "négligence extrême", une critique que les républicains ont abondamment reprise.

    Un nouveau sondage publié jeudi attribue à chacun 40% des intentions de vote au niveau national (CBS/New York Times), alors que la démocrate avait jusqu'ici une avance confortable de plusieurs points.

    Mais quel que soit le gain engrangé par le républicain durant la convention, Hillary Clinton ne lui laissera guère le temps d'en profiter.

    La convention d'investiture démocrate de Philadelphie s'ouvrira dès le lundi suivant, le 25 juillet.

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