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  • © 2016 AFP | Crée le 27.06.2016 à 05h24 | Mis à jour le 27.06.2016 à 05h25
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    L'attaquant de l'équipe de France Antoine Griezmann vient d'inscrire son 2e but contre l'Eire à Lyon, le 26 juin 2016

    Deux des favoris de l'Euro se sont qualifiés dimanche pour les quarts de finale mais de façon diamétralement opposée, puisque la France est passée près de la catastrophe à domicile avant de battre l'Eire (2-1) alors que l'Allemagne a sorti la Slovaquie sans trembler (3-0).

    Un quart de finale énorme se profile pour l'Allemagne, championne du monde: elle rencontrera samedi le vainqueur d'Italie-Espagne, choc au sommet et revanche de la finale de 2012 qui a lieu lundi. La France, elle, sera opposée dimanche prochain soit à l'Angleterre soit à l'Islande, qui s'affrontent également lundi. Les vainqueurs de ces deux quarts se retrouveront en demi-finale.

    La France a donc une semaine pour tenter de répondre aux innombrables questions toujours en suspens, que n'a pas masquées le soulagement de la qualification contre l'Eire à Lyon.

    Un soulagement à la mesure de la frayeur ressentie par les Français face à une équipe supposée largement inférieure. La faute à une entame de match catastrophique, qui aurait pu les renvoyer aux pires fiascos de leur histoire récente.

    Ils ont été menés au bout de 120 secondes seulement après un penalty concédé par Paul Pogba, décidément bien décevant dans cet Euro. Ce coup de tonnerre a sonné le début d'une période calamiteuse pour les Bleus, crispés par la pression, incapables de développer leur jeu et souvent mis en danger dans leur surface par les Irlandais.

    - Griezmann, le sauveur -

    Il a fallu attendre la seconde période pour voir Griezmann marquer un doublé libérateur (57e et 61e), alors que le sélectionneur Didier Deschamps avait remodelé son système et fait entrer Kingsley Coman après la mi-temps pour muscler l'attaque.

    Ce scénario n'est pas rassurant pour la suite de la compétition, après un premier tour déjà peu enthousiasmant (victoires in extremis 2-1 contre la Roumanie puis 2-0 contre l'Albanie, nul 0-0 contre la Suisse).

    Alors qu'on attendait son attaque de feu et que Pogba était censé éclabousser l'Europe de son talent, l'équipe de France a surtout montré qu'elle avait du coeur et les ressources mentales pour renverser une situation.

    A elles seules, ces qualités certes louables risquent de ne pas suffire. Et les Bleus savent qu'ils devront faire mieux pour marcher sur les traces de leurs aînés, vainqueurs des précédentes compétitions organisées à domicile, l'Euro-84 pour Michel Platini et le Mondial-98 pour Zinédine Zidane.

    "Dans le foot, il ne faut pas réagir, il faut agir", a ainsi reconnu le défenseur Patrice Evra.

    "Là, c'est passé, mais plus la compétition va avancer plus les équipes seront armées, et plus ce sera difficile pour revenir", a renchéri l'attaquant Dimitri Payet.

    D'autant qu'en quarts, la France sera privée du milieu N'Golo Kanté et du défenseur central Adil Rami, suspendus après un nouveau carton jaune dimanche.

    Griezmann, lui, a pour l'instant l'honneur d'occuper la tête du classement des buteurs avec le Gallois Gareth Bale et l'Espagnol Alvaro Morata (3 buts).

    - Le vieux Kiraly -

    La fébrilité française contraste avec la sérénité méthodique dont a fait preuve l'Allemagne à Lille.

    Elle s'est imposée grâce au défenseur central Jerome Boateng (8e) et aux attaquants Mario Gomez (43e) et Julian Draxler (63e). La Mannschaft s'est même payé le luxe de voir un penalty d'Özil arrêté par le gardien slovaque Kozácik.

    Cette victoire, large et tranquille, couronne aussi les choix du sélectionneur Joachim Löw. Il a décidé de laisser sur le banc Mario Götze, décevant depuis le début du tournoi, et de le remplacer par Draxler, buteur mais aussi passeur décisif pour Gomez.

    Sur le papier, le dernier 8e de finale de dimanche, Hongrie-Belgique (21h00), est encore plus déséquilibré que les deux autres. Selon les évaluations des analystes financiers, le milieu belge Kevin de Bruyne vaut plus que la valeur de tous les Hongrois sur le marché des transferts.

    "Que puis-je répondre à cela? Cela ne nous intéresse pas", a balayé samedi l'Allemand Bernd Storck, sélectionneur de la Hongrie.

    Emblème de cette équipe surprenante, le gardien Gabor Kiraly, atypique à cause de son âge, 40 ans, de son physique empâté et de son bas de survêtement gris si vintage.

    "Putain, il vit toujours celui-là, il est encore là?", en a souri Marc Wilmots, le sélectionneur belge, qui avait croisé Kiraly sur les terrains dans son autre vie, quand il était encore joueur.

    En quarts, le vainqueur affrontera l'inattendu pays de Galles, qui s'est qualifié samedi.

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