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  • © 2019 AFP | Crée le 31.12.2019 à 01h03 | Mis à jour le 31.12.2019 à 01h05
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    Des pompiers évacuent des blessés après une explosion rue de Trévise à Paris le 12 janvier 2018 Thomas SAMSON-AFP/Archives

    Une expertise commandée par des juges d'instruction a établi que l'explosion en janvier rue de Trévise à Paris était due à la "rupture d'une canalisation de gaz" et était liée à des "manquements" de la ville de Paris et d'une entreprise de travaux publics, a indiqué lundi le procureur de Paris.

    En revanche, "les installations de gaz GRDF desservant l'immeuble n'appellent +aucune remarque+ des experts quant au respect des dispositions réglementaires en vigueur au moment des faits", souligne Rémy Heitz dans un communiqué.

    Le collège de quatre experts mandatés par les magistrats du pôle accidents collectifs du tribunal de Paris a établi que l'explosion, qui a fait quatre morts et 66 blessés le 12 janvier dernier au matin, avait été provoquée par "une accumulation de gaz naturel du réseau GRDF, consécutive à la rupture d’une canalisation de gaz, ayant pour cause principale un affaissement du sol sous le trottoir devant le porche de l’immeuble situé 6 rue de Trévise".

    Or, "si la cause de l'affaissement du trottoir avait été recherchée et si sa réfection avait été correctement réalisée, cette explosion aurait pu être évitée", estime ce rapport provisoire, remis aux juges le 18 décembre.

    En effet, les services de la voirie de la ville de Paris et cette entreprise - dont le nom n'est pas cité par le procureur - "ont considéré que l'affaissement du trottoir devant la porte cochère de l'immeuble était un petit affaissement et l'ont traité en tant que tel".

    "N’ayant pas cherché à en connaître la cause, ils n'ont procédé qu’à des travaux de surface pour rétablir l’horizontalité du trottoir alors que des travaux en profondeur s’imposaient et que l'entreprise avait connaissance d'une canalisation de gaz sous le trottoir à cet emplacement".

    Selon les experts, cet affaissement s'explique en fait "par un écoulement d'eau du fait de la défectuosité d’un collecteur d’eaux usées installé au sous-sol de l'immeuble, constatée par le syndic à la fin de l’année 2015".

    A cet égard, les experts ont aussi pointé "un manque de réactivité" du syndic, qui a pris du retard dans la réalisation des travaux de réfection du collecteur, "intervenus en septembre 2017" seulement, ce qui a "pu contribuer à la survenance du sinistre".

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