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  • © 2016 AFP | Crée le 09.06.2016 à 20h52 | Mis à jour le 09.06.2016 à 20h55
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    Des poubelles s'entassent dans une rue de Paris, le 8 juin 2016

    Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris, s'est dit jeudi "très inquiet par l'absence de propreté dans un certain nombre d'arrondissements" de la capitale, en raison de la grève des éboueurs, soulignant que la décrue de la Seine "impose une surveillance sanitaire majeure".

    "La situation est très regrettable", a-t-il déclaré sur Sud Radio et Public Sénat. "Nous sommes très inquiets et préoccupés par l'absence de propreté dans un certain nombre d'arrondissements. Il faut faire extrêmement attention à cette situation sanitaire en cas de décrue de la Seine".

    "Au-delà de tout cela, il y a l'image de notre pays, l'image de notre capitale. Et puis il y a quand même un ras-le-bol de nos concitoyens", a-t-il ajouté.

    "En ce qui nous concerne, la maire de Paris, Anne Hidalgo, moi-même, et l'ensemble de l'exécutif, nous discutons avec la CGT quotidiennement (...) pour essayer de trouver les compromis d'un déblocage rapide", a encore indiqué le premier adjoint. "Il se trouve que la totalité des revendications sont des revendications nationales relatives à la loi travail. C'est la raison pour laquelle, au-delà de ce que nous pouvons faire à Paris, nous appelons à la réouverture d'un dialogue avec la CGT et l'ensemble des syndicats qui le souhaitent".

    "Il faut sortir de cette situation de blocage. Cela n'a que trop duré", a-t-il affirmé.

    "Il y a eu des satisfactions qui ont été obtenues. Je crois qu'il y a un article de la loi travail qui pose encore problème. Il m’apparaîtrait raisonnable pour tout le monde que des réunions s'engagent sur ce fameux article 2 de la loi travail pour que enfin on en sorte", a développé M. Julliard. "Je ne dis pas qu'il faut céder à toutes les revendications de la CGT", a-t-il précisé.

    Interrogé sur l'impact économique des mouvements sociaux dans la capitale, il a affirmé qu'il est "encore trop tôt pour le dire". "Ce qui est certain c'est que la conjugaison des dramatiques attentats de 2015 en janvier puis surtout en novembre, avec le climat récent, qu'il s'agisse des crues, qu'il s'agisse du mouvement social, l'image renvoyée par notre pays en général mais aussi par notre capitale n'est pas des plus positives".

    "Depuis novembre, il y a une chute conséquente du tourisme, particulièrement de certains pays, le Japon par exemple", a-t-il relevé.

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