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  • © 2016 AFP | Crée le 07.04.2016 à 00h18 | Mis à jour le 07.04.2016 à 00h20
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    L'ancien président du Front Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud, (ouest de Paris), le 27 janvier 2016 JOEL SAGET-AFP/Archives

    Le tribunal correctionnel de Nice a condamné mercredi Jean-Marie Le Pen à 5.000 euros d’amende pour "provocation à la haine et à la discrimination ethniques" pour des propos discriminatoires à l'égard des Roms, tenus en 2013.

    Le même jour, l'ancien président du Front national a aussi été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 30.000 euros d'amende pour avoir de nouveau qualifié, il y a un an, les chambres à gaz de "détail" de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

    A Nice, la justice a en outre condamné M. Le Pen à verser 1.000 euros à chacune des parties civiles représentées par les associations SOS Racisme, Ligue des droits de l'homme et Prales (pour la défense des droits des Roms). Une peine de 25.000 euros d’amende avait été requise à l’audience le 18 février.

    Jean-Marie Le Pen, qui n’était pas présent au délibéré, pas plus que son avocat, a dix jours pour faire appel.

    Les propos reprochés au co-fondateur du Front national remontent au 4 juillet 2013 à l’occasion d’une réunion publique à Nice. "Vous avez quelques soucis, paraît-il, avec quelques centaines de Roms qui ont dans la ville une présence urticante et disons odorante. Ceci n’est que le petit morceau de l’iceberg", avait-il déclaré. Avant de poursuivre : "Je vous annonce que dans le courant de l’année 2014, il viendra à Nice 50.000 Roms au moins. Puisqu’à partir du 1er janvier, les 12 millions de Roms qui sont situés en Roumanie, en Bulgarie et en Hongrie auront la possibilité de s’établir dans tous les pays de l’Europe".

    L’avocate de SOS Racisme, Patricia Suid, s’est félicitée mercredi du jugement "parce qu’on ne doit pas laisser de tels propos impunis", tout en regrettant que la sanction financière et les dommages et intérêts n’aient pas été plus lourds.

    Jean-Marie Le Pen avait déjà été condamné à 5.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris le 14 novembre 2013, pour d'autres propos visant les Roms, quand en 2012 il leur avait fait dire, devant des militants : "Nous, nous sommes les oiseaux, nous volons naturellement". Le jugement avait été confirmé par la cour d’appel de Paris le 24 novembre 2014 puis était devenu définitif le 1er mars 2016 après le rejet de son pourvoi en cassation.

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