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  • © 2016 AFP | Crée le 29.07.2016 à 01h36 | Mis à jour le 29.07.2016 à 01h40
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    Vue aérienne du Village olympique et Paralympique de Rio de Janeiro, le 26 juillet 2016

    Le ministère brésilien du Travail soupçonne des irrégularités dans les conditions de travail des quelque 600 plombiers appelés en urgence pour les finitions du Village olympique des JO-2016 de Rio.

    Une équipe d'inspecteurs a identifié dans des discussions avec des ouvriers "des indices d'irrégularités dans l'embauche d'environ 600 travailleurs", a affirmé le ministère dans un communiqué envoyé à l'AFP dans la nuit de mercredi à jeudi.

    "Des journées de travail atteignant jusqu'à 23 heures ont en outre été vérifiées", a-t-on ajouté.

    "Le travailleur reste debout pendant 40 minutes dans la file d'attente du réfectoire, puis une fois entré, il n'a que 20 minutes pour manger et doit se presser pour retourner au travail", a précisé Hercules Terra, un des inspecteurs cité par la presse brésilienne.

    Si les irrégularités étaient établies, elles pourraient être sanctionnées d'amendes pouvant aller jusqu'à 315.000 reais (environ 87.000 euros).

    Rio2016, le comité d'organisation des Jeux, a réagi auprès de l'AFP en estimant que "l'attitude du ministère du Travail sans l'analyse des documents (sur les contrats des plombiers, NDLR) transgresse l'accord signé entre le ministère lui-même et le Comité Rio2016".

    Rio2016 affirmait qu'il allait présenter au ministère ces documents mercredi en fin de journée.

    Le Village olympique avait été officiellement inauguré dimanche avec une moitié des 31 immeubles qui présentaient des problèmes de plomberie. L'équipe d'Australie avait quitté avec fracas son bâtiment "inhabitable".

    Le comité d'organisation, Rio2016, avait alors eu recours à 630 plombiers afin de réparer les failles, promettant de tout régler d'ici ce jeudi.

    Les Australiens ont ainsi réemménagé dans leur bâtiment à partir de mardi. La chef de leur délégation et le maire de Rio, Kitty Chiller et Eduardo Paes, se sont échangé des cadeaux pour mettre fin à la "polémique du kangourou".

    Dimanche, le maire avait lancé une boutade en disant: "On va leur mettre un kangourou pour que les Australiens se sentent à l'aise". Les Australiens avaient répliqué sèchement: "On n'a pas besoin de kangourous mais de plombiers".

    Mais Eduardo Paes avait aussi pointé les "failles dans le suivi, dans la gestion du comité organisateur, qui dispose d'une grosse équipe et qui est prêt à résoudre tous les problèmes".

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