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  • © 2019 AFP | Crée le 06.04.2019 à 06h15 | Mis à jour le 06.04.2019 à 06h20
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    Joe Biden parle aux médias le 5 avril 2019 à Washington TASOS KATOPODIS-GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

    L'ancien vice-président américain Joe Biden s'est encore rapproché vendredi d'une candidature à la Maison Blanche, tentant de mettre derrière lui la polémique récente sur ses marques d'affection jugées déplacées par plusieurs femmes.

    "Je suis très proche de prendre la décision de me présenter devant vous", a déclaré à la presse à Washington l'ex-numéro deux de Barack Obama, qui a multiplié ces dernières semaines les signes annonciateurs d'une candidature.

    "Même si j'étais déjà certain d'être candidat à la présidentielle au dernier Thanksgiving (en novembre 2018), mon intention a toujours été, si je me décidais, d'être le dernier à l'annoncer", a expliqué le vétéran de la politique, âgé de 76 ans.

    "Mon avocat m'a dit de faire très attention à ce que je dis pour ne pas faire démarrer le compte à rebours et changer mon statut", a-t-il ajouté à l'issue d'un discours devant le syndicat des électriciens.

    Les primaires démocrates, qui décideront du candidat officiel du parti, se concluront officiellement en juillet 2020.

    M. Biden devrait rejoindre une liste de prétendants déjà longue, avec 17 candidats déclarés pour affronter Donald Trump dans les urnes en novembre 2020.

    Favori des électeurs démocrates dans les sondages, même s'il ne s'est pas officiellement lancé, il fait toutefois face depuis quelques jours à une controverse sur des gestes, comme des baisers ou des accolades, jugés trop appuyés par plusieurs femmes.

    Son équipe a dénoncé une campagne de "calomnies et de manipulations".

    Connu pour être volontiers tactile, surtout avec les femmes, il a promis d'être "plus attentif" à l'avenir, admettant que "les normes sociales ont changé" avec le mouvement #MeToo.

    - Une autre campagne -

    M. Biden a indiqué vendredi qu'il ne serait "pas surpris" si d'autres accusations se faisaient jour. Mais, a-t-il ajouté, "j'ai été contacté par des centaines et des centaines de gens - que je ne connais pas - et qui ont dit tout le contraire".

    Cette affaire "va certainement changer" la façon dont il fera campagne, a-t-il admis.

    Devant les électriciens, il a ironisé sur la polémique en assurant avoir eu "la permission de faire l'accolade" au président du syndicat.

    Dans son discours, Joe Biden a longuement rappelé les racines ouvrières de sa famille, se demandant comment certains Américains étaient "devenus si élitistes".

    "Ce pays n'a pas été construit par les banquiers de Wall Street, les PDG et les gestionnaires de fonds d'investissement", a-t-il déclaré. L'Amérique "a été construite par la grande classe moyenne américaine, et ceux qui ont forgé cette classe moyenne, ce sont les syndicats".

    Mais dans un tweet diffusé dès la fin de son intervention, Donald Trump a répondu avec ironie à M. Biden.

    "J'ai employé des milliers d'électriciens. Ils voteront pour moi!", a écrit sur Twitter l'ancien magnat de l'immobilier.

    M. Trump, qui briguera un second mandat, avait auparavant affirmé que M. Biden n'était "pas une menace" pour sa réélection, évoquant le "mauvais bilan" de l'administration Obama.

    "Je ne le vois pas comme une menace, je pense qu'il n'est une menace que pour lui-même", a-t-il prédit vendredi matin.

    "J'aimerais que ce soit le cas, mais pour être honnête je serai content avec n'importe lequel" des candidats démocrates, a continué le président, visiblement sûr de lui.

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