Après avoir répondu à un appel d’offres, Aircalin a remporté le marché pour l’affrètement d’un vol charter entre Nouméa et Paris car, depuis que la compagnie dispose des A330neo, elle est en capacité de réaliser ce type de vol long-courrier, ce qui était jusqu’alors impossible avec les anciens appareils. 
Cette opération aura demandé beaucoup d’énergie et de travail de la part de tous les services opérationnels et supports de la compagnie, dans un contexte complexe en pleine crise du Covid-19, indique la compagnie.

Plan de vol
À l’aller, l’avion s’est posé à Séoul où un équipage de relève avait été positionné via Tokyo avant de rejoindre Paris. Le plan de vol a été élaboré via le nord de la Chine et le Kazakhstan, contournant la Sibérie en l’absence de droits de survol des autorités gouvernementales russes. Après vingt-quatre heures d’escale à l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle, le Kanuméra a rejoint Nouméa via Tokyo où il est arrivé hier dans la nuit. 
À leur arrivée, les passagers ont été pris en charge par les autorités sanitaires et conduits vers leur lieu de quatorzaine où ils suivront le protocole mis en place par la DASS NC pour les passagers arrivant de métropole. 

Une opération de maintenance à Paris 
Dans le cadre du programme d’entretien de ses moteurs, l'A330neo a été entièrement inspecté par une équipe de cinq experts de l’entreprise Rolls Royce spécialement dépêchée sur place. Ces experts ont conclu au parfait état des deux moteurs de l’appareil, explique la compagnie calédonienne. Dans le contexte de la crise Covid-19, l’organisation de ce type d’opération ne pouvait pas se réaliser à Nouméa. 

La vidéo de l’atterrissage de l'A330neo à Paris :