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  • © 2020 AFP | Crée le 05.06.2020 à 02h30 | Mis à jour le 05.06.2020 à 02h35
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    Le président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas arrive au Conseil d'Etat à Paris, le 4 juin 2020 FRANCK FIFE-AFP

    Lyon, Amiens et Toulouse ont contesté jeudi les modalités de l'arrêt de la Ligue 1 lors d'une audience de trois heures, émaillée par les répliques combatives du président lyonnais Jean-Michel Aulas devant le Conseil d'Etat, qui prévoit de rendre sa décision lundi ou mardi.

    L'ordonnance (décision) de la cour administrative suprême est attendue lundi ou mardi, a indiqué le juge des référés, qui a réclamé aux parties deux pièces additionnelles.

    Au cours de la séance, le dirigeant de l'OL a eu de vifs échanges avec Didier Quillot, directeur général exécutif de la Ligue (LFP), venu défendre la décision du Conseil d'administration de la LFP de mettre un terme à la saison 2019-2020 en raison de la pandémie de coronavirus, et de figer son classement selon un quotient points pris/matches joués.

    Cet arrêt anticipé a eu pour effet d'attribuer à l'OL la septième place du classement final, privant le club de toute qualification pour les compétitions européennes par le biais du Championnat. Amiens (19e) et Toulouse (20e) ont pour leur part été relégués en Ligue 2.

    "Nous sommes dans une situation invraisemblable, par rapport à la décision d'arrêter alors que nous pouvons redémarrer. Je suis consterné", a déclaré Jean-Michel Aulas, qui souhaite toujours finir la saison sur le terrain, à l'image des autres grands championnats européens qui ont choisi de reprendre la compétition.

    Et face à Didier Quillot, qui rappelait que M. Aulas avait voté pour la fin des championnats amateurs en tant que membre du comité exécutif de la Fédération (FFF) alors qu'il s'y oppose pour la L1, le patron de l'OL s'est montré offensif.

    "Pour M. Quillot, qui est récent dans la fonction, la Fédération a statué uniquement sur les championnats amateurs. La LFP n'a pas fait la distinction entre mondes professionnel et amateur. Ça n'a rien à voir!", s'est animé le président lyonnais.

    "M. Aulas rappelle que je suis jeune dans la fonction, ça fait quatre ans, mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas capable de gérer un Conseil d'administration!", a répliqué Didier Quillot.

    -"Jamais vu ça!"-

    Les deux hommes ont fait part de leurs désaccords sur l'interprétation de la date du 3 août "fortement recommandée" par l'UEFA pour terminer la saison, ainsi que sur la possibilité que Mediapro, futur diffuseur de la L1 à partir de 2020-2021, puisse diffuser le redémarrage de la saison interrompue si elle devait reprendre.

    La séance, suivie par une trentaine de journalistes, a aussi évoqué, entre autres, la légalité de la décision prise par le Conseil d'administration, et les questions soulevées par le mode de calcul du classement final.

    "Le classement déterminé par un quotient, on n'a jamais vu ça! Jamais! On balaye toute l'histoire, tous les investissements réalisés par Lyon, Amiens et Toulouse", a fait valoir Jean-Michel Aulas.

    De son côté, le président du club amiénois Bernard Joannin, présent à l'audience, était accompagné par Alain Gest, président de la communauté d'agglomération d'Amiens (Amiens Métropole) qui s'est joint au recours.

    "Ce combat continue, nous sommes contents d'être là parce qu'on nous a imposé d'aller en justice, notre dernier rempart face à cette décision inique du Conseil d'administration de la Ligue. Depuis le début, j'ai dénoncé cette décision contraire aux valeurs d'égalité et d'équité sportive", a déclaré M. Joannin à la presse avant l'audience.

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