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  • | Crée le 19.03.2018 à 11h21 | Mis à jour le 19.03.2018 à 18h19
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    Photo Ph.F.

    A l'issue de la discussion générale, la date du référendum, fixée au 4 novembre, ainsi que l'exposé des motifs ont été adoptés par les conseillers avec 38 voix pour, 14 voix contre et 2 non-votants.

     

    [16h25] « On doit être très prudent quand on fait un texte qui a une valeur symbolique car chaque mot à un poids », prévient Philippe Blaise, revenant sur certains termes utilisés dans l'exposé des motifs. [16h07] « C'est la première fois que le droit à l'autodétermination va s'exercer dans notre pays », note Philippe Gomès. Qui note que « les critiques qui portent sur ce texte portent sur huit lignes sur soixante-dix lignes ». Philippe Gomès revient ensuite sur les termes qui ont choqué certains et souligne la présence de ces notions - notamment la négation de l'identité kanak - dans le préambule de l'accord de Nouméa. « La Nouvelle-Calédonie restera sur la liste des pays à décoloniser tant que nous n'aurons pas trouvé ensemble un moyen définitif de mettre un terme à la colonisation par un des quatre moyens prévus », souligne Philippe Gomès. [15h55] Jacques Lalié : « On ne peut pas fixer une date de référendum sans un contexte politique. Le 4 novembre est une date historique, c'est une page importante pour nous. » [15h38] Toujours à propos de l'exposé des motifs : « Si ce texte est voté en l'état, il y a de fortes chances pour que l'on se retrouve avec la formule "accession à la pleine souveraineté", choisie par les indépendantistes, plutôt que « indépendance », terme beaucoup plus clair, que préfèrent les loyalistes », indique Grégoire Bernut. « En tant que Calédonien de cinquième génération, je ne me retrouve pas dans ce texte », à tonalité indépendantiste et nationaliste.

    [15h22] « Mon sentiment est que certains donnent l'image de gamins se disputant une bouteille de nitroglycérine », regrette Gaël Yanno, en référence aux divisions existants dans le camp loyaliste. Celui-ci fait ensuite part de son étonnement à l'absence de réaction de certains lors de la rédaction de l'exposé des motifs, notamment sur le passage oú il est question de la population kanak décimée par la colonisation. Sonia Backès quitte la salle à ce moment-là, Gaël Yanno le relėve. Philippe Blaise indique qu'elle se rend à Bourail « pour défendre les couleurs de la France ». [15h16] Thierry Santa souligne qu'il n'a pas signé l'exposé des motifs, « complètement déséquilibré », un texte « qui parle essentiellement des ombres de la colonisation ». S'adressant aux « collègues indépendantistes » : « Qu'auriez-vous fait si ce texte avait uniquement mis en avant les lumières de la colonisation ? Vous l'auriez refusé et c'est normal. » [15h07] Sonia Backès rappelle que Philippe Michel n'était pas à Koné. Et qu'elle avait refusé que sa signature apparaisse sur le document. « Ce qui se passe d'aujourd'hui est historique car c'est la première fois que les indépendantistes auront mis en minorité les non-indépendantistes », a-t-elle poursuivi, pointant le « coup de force » politique tenté, selon elle, par Philippe Gomès. S'adressant, enfin, au député Gomès : « Vous trahissez l'esprit et la lettre de cet accord de paix, ainsi que vos électeurs. » [15h02] Gil Brial estime que « l'exposé des motifs nous divise car il tourne le dos à l'avenir ». « J'ai accepté l'accord de Nouméa car, pour avancer, il faut accepter les ombres et les lumières du passé », a-t-il ajouté. Avant d'annoncer que le MRP s'opposera au vote de l'exposé des motifs. [14h50] Début de la discussion Philipe Michel indique que la proposition de travailler sur la date et sur l'expo des motifs a été validé par tous les membres du G10, à Koné. Il rappelle que tout le monde a accepté de travailler sur un texte de Philippe Gomès. Philippe Michel indique que prendre le risque de remettre en cause la paix civile est une faute politique. « C'est d'une irresponsabilité totale », a-t-il ajouté.

    [14h13] Référendum : La séance exceptionnelle est ouverte Yoann Lecourieux, premier vice-président du Congrès, préside la séance. Thierry Santa siège en qualité de conseiller dans le groupe Le Rassemblement. Sylvain Pabouty procède à la lecture du rapport issu de la commission de travail portant sur la consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie.

    Jacques Lalié poursuit la lecture du document. Il est question de la différence d'appréciation sur l'exposé des motifs.

    [10h15]

    Le Congrès se réunit cet après-midi, à 14 heures, pour fixer la date de la consultation de sortie de l'accord de Nouméa. La date du dimanche 4 novembre semble être admise par tous les groupes politiques.

    Il risque, en revanche, d'y avoir polémique autour de l'exposé des motifs qui accompagne la délibération et qui a été condamné par Le Rassemblement et Les Républicains calédoniens.

    La séance est à suivre en direct, sur Lnc.nc.

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