- | Crée le 19.09.2018 à 18h21 | Mis à jour le 19.09.2018 à 18h55ImprimerPhoto Anthony Tejero
Le fluoroacétate de sodium, plus communément appelé « poison 1 080 », est utilisé depuis dix ans au parc provincial de la Rivière bleue. Tous les deux mois, ce biocide est installé de manière préventive dans 221 stations de la réserve naturelle. Objectif : tuer les chats et les chiens ensauvagés et qui sont jugés nuisibles à la préservation des cagous.
Sauf que ce produit fait actuellement débat sur le Caillou, au point que le syndicat mixte du parc des Grandes fougères a décidé de ne pas l'utiliser. Ainsi, l'association Ensemble pour la planète (EPLP) tire la sonnette d'alarme, inquiète à bien des égards de l’utilisation du fluoroacétate de sodium. Sa présidente Martine Cornaille pointe notamment une mort « extrêmement lente et douloureuse » pour l'animal et un risque pour la santé de la population qui chasserait d'autres animaux, type cochons sauvages, ayant ingéré le produit sans en mourir.
De son côté, Joseph Manauté, le directeur du parc justifie ce choix rappelant que « peu de programmes de préservation au monde peuvent s’enorgueillir de tels résultats », avec une population qui est passée de 43 cagous, en 1983, à plus de 700 individus en 2009 (un nouveau recensement étant programmé l'an prochain). Par ailleurs, l'agent provincial avertit : « Si demain, on arrête ces appâts, sans alternative aussi efficace et efficiente, on ruinera 30 ans de travail de sauvegarde du cagou. »
Toutes les explications sont à lire dans votre édition de demain, jeudi 20 septembre, dans votre rubrique Grand Nouméa.MERCI DE VOUS IDENTIFIER
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