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  • © 2017 AFP | Crée le 04.06.2017 à 20h05 | Mis à jour le 04.06.2017 à 20h10
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    Les joueurs du Real, vainqueurs de la Ligue des champions pour la 2e année consécutive, le 3 juin 2017 à Cardiff Handout-UEFA/AFP

    "On a démontré qu'on était la meilleure équipe du monde." Difficile de donner tort à Karim Benzema, tant son Real Madrid, plus que jamais détenteur du record de victoires en Ligue des champions, a écrasé la finale samedi face à la Juventus Turin (4-1).

    Trois titres en quatre ans: le Real Madrid est en train de rendre normal l'extraordinaire. Pour lui, en tout cas: alors que tous les ambitieux d'Europe s'arment à grand renfort de millions d'euros pour tenter de conquérir la C1, lui continue de dominer la meute de la tête et des épaules.

    Cela fait donc sept saisons consécutives que les Madrilènes atteignent au moins les demi-finales de l'épreuve. Et, face à une Juventus Turin progressivement dépassée samedi par la maîtrise collective du Real de 'Zizou', ils ont conquis la 12e Ligue des champions de leur histoire. Autant que ses deux premiers poursuivants, l'AC Milan (7) et le FC Barcelone (5).

    Le Real a pourtant perdu cette saison le titre de club ayant, selon le cabinet Deloitte, le plus de revenus au monde. Cela faisait onze ans que la 'Maison Blanche' confisquait ce statut, mais a été détrônée par Manchester United.

    Et, sportivement, la Juventus Turin semblait la plus à même de disputer au Real son leadership européen: n'a-t-elle pas balayé en quarts de finale le grand rival barcelonais, avant de sanctionner la jeunesse et l'enthousiasme de Monaco d'un clinique 2-0, 2-1 en demi-finales.

    - Zizou, "tranquille, comme d'hab'" -

    Mais, Mehdi Benatia l'a constaté depuis le banc de touche samedi à Cardiff: "il faut reconnaître la supériorité du Real, je pense qu'ils n'ont pas volé leur victoire".

    Les Madrilènes ont impressionné par leur maîtrise collective, leur qualité technique, leur sang-froid à toute épreuve. "On sait qu'avec la tranquillité, on a les capacités pour marquer à tout moment", a expliqué Raphaël Varane samedi soir, après avoir empoché, à 24 ans seulement, la 3e C1 de sa carrière.

    Cette sérénité est à mettre au crédit de la légende madrilène Zinédine Zidane, ancien joueur de génie devenu entraineur à qui tout réussi: à seulement 44 ans, et en une saison et demie, il a apporté au Real deux coupes d'Europe et un titre de champion d'Espagne qui le fuyait depuis cinq ans.

    Pendant le match, 'Zizou' "était tranquille, comme d'hab'! Calme, serein, comme il l'est toujours", a expliqué Karim Benzema. "Je ne vais pas dire que je suis vraiment bon, parce qu'avant j'étais censé être mauvais et maintenant je suis censé être le meilleur", a placidement observé l'entraîneur français. "J'aime le foot et j'ai la chance d'être dans ce club avec cette grande équipe. Nous avons très bien travaillé toute la saison".

    Un entraîneur respecté, des joueurs au sommet de leur art, une interdiction de recrutement finalement levée et une star, Cristiano Ronaldo qui, critiquée, accusée d'avoir trop vieilli, d'avoir trop gagné, a inscrit un doublé face à la 'Juve' et sans doute d'ores et déjà gagné le 5e Ballon d'Or de sa carrière, après 2008, 2013, 2014 et 2016. Qu'est-ce qui pourrait empêcher le Real de continuer à régner en maître sur le toit de l'Europe?

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