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  • | Crée le 30.11.2019 à 11h46 | Mis à jour le 30.11.2019 à 11h51
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    « Depuis 1988, le FLNKS a progressivement abandonné les engagements de lutter pour obtenir une indépendance kanak socialiste pris en 1984 » a noté Louis Kotra Uregei, président du Parti travailliste, dans le discours d'ouverture du Xe congrès, ici à côté de Marie-Pierre Goyetche. Photo Y.M

    « Le Parti travailliste, même s'il est convaincu qu'en 2020 et 2022, les mêmes causes produiront les mêmes effets, pourrait envisager d'appeler à voter à la prochaine consultation », a déclaré ce matin le président Louis Kotra Uregei, lors du discours d'ouverture du Xe congrès de l'organisation indépendantiste, à la Vallée du Tir, à Nouméa. Ce point central de l'engagement, ou non, sera discuté ce week-end. Une décision sera prise, est-il annoncé. Toutefois, LKU pose d'ores et déjà des conditions à une participation à cette campagne en vue du référendum du 6 septembre 2020. Tout d'abord, « que le FLNKS se décide à redevenir le véritable mouvement de libération pour lequel il avait été mis en place le 24 septembre 1984 rassemblant l'ensemble des forces politiques indépendantistes élargi aux syndicats et aux groupes de lutte divers ». Enfin, que le Front « revienne aux engagements pris lors de sa création et poursuive le projet de l'indépendance kanak socialiste ». D'après Louis Kotra Uregei, l'IKS était l'objectif politique d'origine, « et non une apathie politique débouchant inévitablement dans un appel aux secours à l'État français, à l'État colonial, pour un partenariat »

    Le Parti travailliste avait décidé, mi-juillet 2018 lors d’un congrès extraordinaire à Nouméa, d’appeler à la non-participation au premier référendum, le 4 novembre suivant. Motifs : l'échéance était qualifiée à l'époque de « farce électorale » ou encore de rendez-vous « bidon ». Cette consigne avait-elle été respectée par tous les militants et sympathisants ? La question se pose. 

    Dans la première partie de son discours ce matin, Louis Kotra Uregei n'a pas été tendre à l'égard de la classe politique : « le FLNKS avec son projet d'indépendance avec partenariat, comme la droite avec son projet de partition provinciale, sont l'un et l'autre dans une impasse ». Selon LKU, « arrêtons de croire à un pseudo-destin commun qui nous a leurrés depuis le mirage de l'accord de Nouméa ». Pour le président de la formation politique, la seule voie garantissant la paix et le développement « c'est l'indépendance ».

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