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  • © 2016 AFP | Crée le 21.10.2016 à 02h01 | Mis à jour le 21.10.2016 à 02h05
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    Rudi Garcia, alors entraîneur de l'AS Rome, suit le match face à Vérone, le 6 janvier 2016 à Vérone GIUSEPPE CACACE-AFP/Archives

    Les Cent Jours démarrent en boulet de canon: l'Olympique de Marseille de Frank McCourt a déjà trouvé son entraîneur, Rudi Garcia, sur le banc dès dimanche pour le Clasico contre le Paris SG.

    Les Américains ont pris le pouvoir lundi à l'OM, et jeudi le nom du technicien chargé de la reconquête tombait déjà, annoncé vers midi par la radio RTL, avant la confirmation officielle par le club.

    Auteur du doublé Coupe-Championnat avec Lille (2011), deux fois deuxième en Italie avec l'AS Rome, où il n'a pas fini la dernière saison, Garcia (52 ans) a un joli CV, plus que le malheureux Franck Passi, qui fait les frais de son arrivée.

    Appelé deux fois au secours, pour la 2e journée l'an dernier, après le départ de Marcelo Bielsa, puis pour la fin de saison, quand Michel a été licencié, Passi n'aura disputé que les neuf premières journées de Ligue 1 cette saison.

    Il devrait aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte et le football moins cruel, puisqu'il avait prévenu qu'il ne resterait pas en tant qu'adjoint après avoir été promu numéro un.

    Place à Garcia, donc, qui connaît bien la Ligue 1 et a une expérience internationale.

    "Son bilan sportif sur les cinq dernières années est exceptionnel", note le nouveau président, Jacques-Henri Eyraud, cité dans le communiqué du club.

    Garcia "est l'un des rares entraîneurs français à avoir réussi à l'étranger dans un des championnats majeurs. Il est habitué aux environnements à haute intensité", ajoute le président.

    - "Gagner la Ligue des champions" -

    Eyraud a également mis en avant "ses qualités de leader" et ajouté que l'ex-Romain "sait ce qu'il faut pour mener une équipe à la victoire, et il est habitué à jouer les premiers rôles".

    "Quand j'ai rencontré Rudi, il m'a tout de suite dit qu'il voulait gagner la Ligue des champions", a expliqué McCourt, le propriétaire américain de l'OM depuis lundi, dans le même communiqué.

    "J'ai immédiatement su que ce serait l'homme pour le poste", a-t-il précisé.

    Garcia a les épaules pour supporter le bouillonnant OM, mais il a peut-être plus un profil de chef commando que de bâtisseur. A la tête de celui du Losc, il avait sauté sur le Championnat de France 2011, avec Eden Hazard et Gervinho.

    L'une des "principales qualités" de Garcia "est de pouvoir garder tout son effectif mobilisé, garder cette fraîcheur dans le groupe. Et il connaît le football", lance le Lillois Franck Béria, auteur du doublé sous ses ordres.

    Le défenseur pense que Garcia "a dû progresser avec son passage en Italie, étoffer son expérience. Je le crois blindé pour un club comme Marseille".

    Garcia n'est pas non plus un formateur dans l'âme, il préfère nettement les joueurs d'expérience. Il avait insisté pour recruter un "vieux" gardien à la Roma, Morgan De Sanctis, qu'il recroisera sur le banc de Monaco, et a lancé peu de jeunes joueurs chez la "Louve", à l'exception d'Alessio Florenzi, devenu international italien.

    - Bien joué "d'un point de vue marketing" -

    McCourt et Eyraud entendent relancer la formation à l'OM, Garcia devra intégrer quelques-uns des jeunes prometteurs de la réserve, comme le milieu Maxime Lopez, qui s'est déjà ébroué en L1.

    Il arrive à la tête d'un effectif moyen, classé 12e de L1, et n'aura pas de renforts avant le mercato d'hiver.

    L'arrivée si rapide de Garcia "prouve en tout cas qu'Eyraud agit vite, ce qui ne m'étonne pas parce que je le connais très bien", a estimé le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP), Didier Quillot.

    Il considère l'arrivée de Garcia comme "une bonne nouvelle". "D'un point de vue sportif je ne sais pas, a ajouté M. Quillot, mais d'un point de vue marketing c'est très bien de le mettre sur le banc tout de suite pour le Clasico".

    La Roma a annoncé de son côté qu'elle avait résolu à l'amiable la fin du contrat de Garcia, réalisant une économie de plusieurs millions d'euros de salaires.

    L'arrivée d'un nouvel entraîneur précède finalement celle d'un directeur sportif, qui semblait la première pierre que voulaient poser McCourt et Eyraud.

    L'échec des négociations avec le Portugais Luis Campos, finalement parti à Lille rejoindre le projet de Gérard Lopez, qui a aussi essayé d'acheter... l'OM, a freiné ce dossier.

    Les noms espagnols de Monchi (FC Séville) ou Andoni Zubizaretta, ancien du FC Barcelone, circulaient jeudi.

    Le futur directeur sportif travaillera donc avec Garcia, qui en Italie avait su faire apprécier son sens de la formule. "Un derby ça ne se joue pas, ça se gagne". Les supporters marseillais le prennent au mot pour le Clasico.

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