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  • © 2019 AFP | Crée le 01.11.2019 à 07h48 | Mis à jour le 01.11.2019 à 07h50
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    Le Français Jo-Wilfried Tsonga exulte après sa victoire face à l'Allemand Jan-Lennard Struff au 3e tpur du Masters 1000 de Paris, le 31 octobre 2019 Christophe ARCHAMBAULT-AFP

    Trois ans que Jo-Wilfried Tsonga n'avait plus goûté aux joies d'un quart de finale de Masters 1000 ! Comme il l'avait fait en 2016, le Français s'est hissé jeudi à ce stade à Paris, tout comme Novak Djokovic qui a retrouvé des forces.

    Au contraire, Jérémy Chardy a cédé en 8es après un éreintant parcours entamé en qualifications, tandis que Gaël Monfils, contre Radu Albot, et Stan Wawrinka, contre Rafael Nadal, poursuivent dans la soirée leur combat pour une éventuelle place aux Masters de Londres.

    Tsonga, vainqueur de l'édition 2008, jouera son sixième quart de finale à Bercy et ce pourrait être contre Nadal.

    "Jouer Rafa au premier tour, c'est pénible, jouer Rafa en quarts c'est normal", a-t-il souligné sans cacher sa satisfaction.

    Il y a un an, le Manceau de 34 ans était 256e mondial. Invité à entrer directement dans la tableau final à Paris où il s'est imposé en 2008, il y trace pour le moment une jolie route.

    En trois tours devant un public qui le porte, le 35e mondial a éliminé successivement Andrey Rublev (22e), Matteo Berrettini (9e) et, jeudi, Jan-Lennard Struff (36e) 2-6, 6-4, 7-6 (8/6), non sans avoir sauvé deux balles de match.

    "Ça a été un match vraiment disputé, qui s'est joué à un ou deux points. Ça aurait pu être le scénario inverse, donc je suis très content de passer ce soir", a-t-il reconnu.

    Jérémy Chardy (65e) n'a pas connu la même réussite, lui qui a bénéficié de trois balles de match face à Cristian Garin (42e) avant de s'incliner 6-7 (4/7), 6-4, 7-6 (8/6).

    - Débauche d'énergie -

    Tombeur de l'ogre Daniil Medvedev (4e) au tour précédent, le Palois de 34 ans a payé la débauche d'énergie qui lui a permis d'atteindre les 8es après s'être extrait des qualifications.

    "J'étais beaucoup plus nerveux (contre Garin que face à Medvedev) parce que j'étais fatigué physiquement, donc je savais que j'étais moins bien", a reconnu Chardy qui, à 6 points à 3 dans le tie-break de la manche décisive a manqué trois balles de match d'affilée.

    "Je suis un peu son sponsor, il va pouvoir mettre mon nom sur sa manche!", a plaisanté le Français à propos du Chilien qui l'avait déjà battu en avril à Houston en sauvant cinq balles de match. Garin affrontera Grigor Dimitrov (27e), tombeur de Dominic Thiem (5e), pour une place en demies.

    Djokovic, lui, apparu très affaibli la veille, a été nettement plus convainquant pour éliminer Kyle Edmund (75e) 7-6 (9-7), 6-1.

    "Je me suis senti mieux, avec plus d'énergie, plus alerte, plus de force, plus de vitesse", a-t-il confirmé, d'une voix toujours très rauque.

    - "Bonne direction" -

    "Je n'ai pas très bien joué du fond du court dans le premier set, mais j'ai bien servi, ça m'a emmené jusqu'au tie-break. Et le deuxième set est mon meilleur set du tournoi jusque-là. J'ai la conviction que je vais dans la bonne direction et que ça ira encore mieux demain (vendredi)", a expliqué le N.1 mondial qui perdra son trône au profit de Nadal à l'issue du tournoi parisien.

    Le Serbe affrontera Stefanos Tsitsipas (7e), dernier joueur à l'avoir battu, début octobre en quarts à Shanghai, et qui a écarté à Paris Alex De Minaur (18e) 6-3, 6-4.

    En s'imposant jeudi, les deux joueurs ont signé leur 50e victoire de la saison et ont ainsi rejoint dans ce club très fermé Daniil Medvedev (59) et Roger Federer (51).

    Nadal (2e) peut les rejoindre s'il élimine Wawrinka (16e). Mais le Suisse a une motivation supplémentaire pour affronter l'Espagnol: s'il passe, il reste en course pour une place au Masters de Londres (10-17 novembre) qui réunit les 8 meilleurs joueurs de l'année.

    Nadal, Djokovic, Federer, Medvedev, Thiem, Tsitsipas et Alexander Zverev -éliminé jeudi par Denis Shapovalov- sont assurés du voyage à Londres. Reste une place à prendre, pour le moment tenue par Berrettini. Mais Wawrinka et Monfils peuvent l'en déloger à Paris.

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