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  • © 2017 AFP | Crée le 10.04.2017 à 00h27 | Mis à jour le 10.04.2017 à 00h30
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    Les partisans de Jean-Luc rassemblés pour un meeting sur le vieux port de Marseille, le 9 avril 2017 boris HORVAT -AFP

    En progrès dans l'opinion, Jean-Luc Mélenchon va essayer lors d'un grand meeting en plein air, dimanche à Marseille, de transformer la spectaculaire dynamique autour de sa candidature en une réelle chance d'être présent au second tour de la présidentielle.

    Donné au coude-à-coude avec François Fillon (Les Républicains) dans les intentions de vote au premier tour, le candidat de La France insoumise a choisi le thème de la paix et le Vieux Port, cinq ans après son discours au Prado sur les vertus du métissage, qui avait signé l'arrêt de sa progression alors qu'il était déjà au-delà de 15% dans les sondages.

    "Il est infiniment plus prêt que l'état de surprise de la dernière fois", a estimé Clémentine Autain, porte-parole d'Ensemble et soutien de M. Mélenchon. "Il n'est ni grisé ni fatigué, il est déterminé", a assuré juste avant le meeting son directeur de campagne Manuel Bompard.

    L'objectif étant désormais de se qualifier pour le second tour, M. Mélenchon est "pleinement conscient de cette opportunité historique qui s'offre à nous dans les prochains jours", a-t-il ajouté.

    Sous un beau soleil, des milliers de personnes étaient rassemblées au Vieux Port de Marseille, débordant sur la Canebière où des écrans géants étaient installés.

    Qualifiant la campagne 2017 de "fascinante", le candidat de La France insoumise avait estimé vendredi avoir "rarement vu autant le peuple français se chercher" que cette année. "J'ai le culte de l'action populaire, mon optimisme est sans limite", avait-il ajouté, posant les enjeux de son intervention de dimanche.

    "On garde la tête sur les épaules pour ne perdre aucun instant en euphorie et pour être sur le terrain, convaincre les indécis et les abstentionnistes", a expliqué dimanche Danielle Simonnet, porte-parole de M. Mélenchon et coordinatrice du Parti de gauche.

    Celui qui veut se présenter maintenant comme "une figure rassurante" a prévu un discours sur la situation internationale, bizarrement puisque c'est un des thèmes sur lesquels il est le plus clivant. Un discours néanmoins présenté comme "positif" par son équipe.

    - 'Au bord du point de bascule' -

    Après une campagne minée par les affaires, où lui-même s'est lancé depuis 14 mois, s'appuyant sur un programme longuement pesé et très complet, il se compare désormais à "un chemin balisé". "J'apparais pour beaucoup comme une solution raisonnable… Non, pas raisonnable… raisonnée. Avec moi, il y a des étapes, un calendrier, une méthode", analysait-il récemment.

    Selon M. Bompard d'ailleurs, les nouveaux convaincus viennent de "toutes les sensibilités politiques", de droite comme de gauche.

    Pas le droit à l'erreur donc, d'autant que le relatif tassement d'Emmanuel Macron (En Marche!) lui ouvre la porte de la finale. En outre, M. Mélenchon distance depuis maintenant trois semaines le socialiste Benoît Hamon, dont la dynamique s'est enrayée avec le feuilleton des départs socialistes vers M. Macron.

    "Le mécanisme du vote utile profite à Jean-Luc Mélenchon", a expliqué un proche, "on est au bord du point de bascule". Le candidat donnera dans la dernière ligne droite plusieurs meetings, dont un à Dijon le 18 avril, doublé par hologramme dans six autres villes.

    De fait, au-delà des intentions de vote, M. Mélenchon atteint des sommets de popularité. Avec 51% d'opinions positives (+19 points en un mois), il a pris jeudi la tête des personnalités politiques préférées des Français.

    Convaincre les indécis est son actuel credo. Au premier rang desquels, pourquoi pas, les gaullistes soucieux de la souveraineté de la France à qui s'adresse son discours de sortie de l'OTAN et de bataille pour la paix dans le monde. Mais aussi les abstentionnistes ouvriers et employés. Vendredi, il commentait leur "immense perplexité" face à une gauche politique qui, selon lui, "s'occupait d'eux, de leurs salaires, etc.", mais qui les a "frappés" au cours du dernier quinquennat.

    "Il y a des moments où vous sentez que la situation et les destins s'approchent de vous, je le dis sans prétention", avait-il ajouté.

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