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  • © 2019 AFP | Crée le 19.09.2019 à 20h11 | Mis à jour le 19.09.2019 à 20h15
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    Les Japonais lors d'une séance d'entraînement à Tokyo, le 19 septembre 2019, en vue de leur match ontre la Russie au Mondial CHARLY TRIBALLEAU-AFP

    Le Japon retient son souffle... Dix ans après sa désignation, le pays accueille à partir de vendredi et jusqu'au 2 novembre la neuvième Coupe du monde de rugby, sorte de répétition des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

    Eclaté sur douze stades entre l'île la plus au sud (Kyushu) et Sapporo (sur l'île d'Hokkaido au nord), ce premier mondial en Asie, loin de ses racines (Europe, Océanie) offre au rugby une opportunité de conquérir de nouveaux territoires, avant, peut-être, de s'ouvrir un jour davantage vers l'Amérique du Sud ou du Nord.

    "Après dix ans de préparation méticuleuse, l'attente est terminée et la scène est prête pour un tournoi d'un nouveau genre", prévient Bill Beaumont, le président de World Rugby.

    Dans un pays porté par sa passion pour le baseball et ses sumotoris, les Japonais, qui se sont rués sur les billets (96% des sièges vendus), sont prêts à s'enthousiasmer pour le ballon ovale, pour peu que les "Brave Blossoms" poussent loin leur aventure.

    "Quand nous avons battu l'Afrique du Sud (34-32 lors du Mondial-2015), tous les regards se sont soudain tournés vers nous, se souvient le capitaine Michael Leitch. Le match d'après, contre l'Ecosse, 30 millions de personnes nous avaient suivis à la télévision. Et même si nous avions perdu, nous avions inspiré tout un pays."

    A priori, le match d'ouverture face aux modestes Russes, vendredi (19h45 locales, 12h45 françaises, 10h45 GMT) ne devrait constituer qu'une simple formalité. Mais ensuite, ils devront battre les Samoa et l'Ecosse pour espérer décrocher la deuxième place de leur poule derrière l'Irlande, qui semble intouchable, et se hisser en quarts de finale pour la première fois de leur histoire.

    Les Japonais ne semblent pas, pour l'instant, de taille à se mêler à la course pour la victoire finale.

    - Un doute sur les Blacks -

    Le cercle des favoris, quasiment circonscrit aux All Blacks alors hégémoniques lors de la précédente édition en 2015, s'est élargi quatre ans plus tard.

    Certes, les Néo-Zélandais, sacrés à domicile en 2011 avant de conserver leur titre quatre ans plus tard, ont quelques arguments (jeu, confiance, individualités...) pour revendiquer un 3e titre consécutif.

    Mais quelques contre-performances récentes ainsi que les blessures (le deuxième ligne Brodie Retallick) ou les méformes (l'ailier Rieko Ioane) de certains joueurs-cadres jettent un doute sur leur réel potentiel.

    La première partie de la réponse sera apportée dès samedi, lors du duel face aux Springboks, vainqueurs du dernier Rugby Championship, avec au passage un match nul (16-16) à Wellington le 27 juillet.

    Autre prétendant déclaré, l'Angleterre, seule équipe de l'hémisphère nord titrée (2003) lors des 8 premiers mondiaux, a patiné un jeu alliant puissance, mouvement et méchanceté depuis la prise de fonction d'Eddie Jones sur les cendres de l'élimination en poules en 2015.

    - Les Gallois sous le choc -

    Avant de rêver au titre, le XV de la Rose devra quand même s'extirper de la "poule de la mort" (C), où figurent également la France et l'Argentine, qui s'affrontent dès samedi à Tokyo avec une antienne: "malheur au vaincu"...

    Blacks, Boks et Angleterre... Voilà le premier peloton des favoris pour brandir la coupe Webb-Ellis le 2 novembre à Yokohama.

    Derrière ? On peut logiquement ranger l'Australie, finaliste en 2015 mais intermittente de la performance depuis, et les deux numéros 1 mondiaux de l'été, par ordre d'apparition le pays de Galles et l'Irlande.

    Les Gallois ont surfé sur la vague de leur Grand Chelem dans le Tournoi 2019. Avant de tomber de la planche lundi, avec le renvoi au pays de leur entraîneur-adjoint, l'icône Rob Howley, suspecté de paris sportifs illégaux. "Nous avons été choqués", a reconnu le sélectionneur Warren Gatland.

    Les Irlandais, qui s’appuient sur un jeu programmé donc prévisible mais particulièrement efficace, semblent eux en (léger) déclin. A l'image de leur chef d'orchestre, le demi d'ouverture Jonathan Sexton, élu meilleur joueur du monde en 2018 quelques jours après un succès historique sur les All Blacks.

    La première phase, où ils affronteront successivement l'Ecosse, le Japon, la Russie et les Samoa, leur offre l'occasion de polir un peu plus leur jeu. Avant des retrouvailles avec les Néo-Zélandais ou les Sud-Africains en quarts de finale mi-octobre. Dans un mois, une autre époque à l'échelle du rugby.

    En attendant, place aux trois coups !

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