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  • © 2019 AFP | Crée le 14.07.2019 à 16h50 | Mis à jour le 14.07.2019 à 16h55
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    La Française Aurélie Muller lors du 5 km en eau Libreaux Mondiaux de natation, le 19 juillet 2017 à Balatonfüred en Hongrie ATTILA KISBENEDEK-AFP/Archives

    La grand-messe olympique se refuse décidément à elle : Aurélie Muller a raté d'extrême justesse sa qualification pour les JO-2020 en manquant de se classer parmi les dix premières du 10 km en eau libre aux Championnats du monde de natation, à Yeosu (Corée du Sud) dimanche matin.

    Une réclamation portée par l'équipe de France était encore en cours à la mi-journée, mais elle avait déjà été rejetée une première fois, a indiqué l'encadrement tricolore à l'AFP.

    Il faut remonter le temps pour raconter l'histoire olympique contrariée de Muller (29 ans).

    Aux JO-2016 à Rio, dans l'idyllique baie de Copacabana, l'élève de Philippe Lucas, l'ancien mentor de Laure Manaudou, avait vécu un cauchemar: elle fut disqualifiée du 10 km en eau libre et privée de médaille d'argent pour avoir mis la main sur la tête d'une concurrente dans les tout derniers mètres de course. Aurélie Muller avait fait depuis du rendez-vous tokyoïte l'été prochain son horizon pour changer le cours de son destin olympique.

    - Onzième pour un dixième -

    Mais dans les eaux sud-coréennes dimanche, c'est pour une place et un dixième que ce billet tant convoité pour Tokyo lui échappe. Ce 10 km mondial était l'unique occasion de qualifier deux nageuses d'un même pays pour la seule course olympique en eau libre, à condition de terminer dans le top 10. Ce qu'a réussi l'autre Française en lice, Lara Grangeon, quatrième (1h54:50) et donc en route pour les JO-2020. Mais pas Muller, finalement onzième, à un dixième seulement de la dixième place, obtenue par la championne olympique en titre Sharon van Rouwendaal.

    Un classement qui n'a été officialisé qu'après une attente étouffante d'une vingtaine de minutes dans la touffeur de Yeosu, en partie passée mains sur les hanches pour elle, croisées derrière la tête pour le patron de l'eau libre tricolore Stéphane Lecat.

    Le dernier espoir de la double championne du monde du 10 km (2015 et 2017) réside dans la réclamation française concernant l'Italienne Rachele Bruni, médaillée de bronze et à laquelle il est reproché un "geste anti-sportif", en l'occurrence s'être "appuyée sur les jambes" de Muller "à 150 m de l'arrivée", a expliqué l'encadrement tricolore.

    C'est la Chinoise Xin Xin qui s'est imposée (1h54:47.2) devant l'Américaine Haley Anderson (1h54:48.1) et Bruni (1h54:49.9).

    Ironie de l'histoire, il y a trois ans à Rio, c'est un geste à l'encontre de Bruni, déjà, avec laquelle elle était au coude-à-coude dans le sprint final, qui avait provoqué sa disqualification.

    Le douloureux épisode carioca surmonté, Muller avait conservé la couronne mondiale du 10 km, et l'avait même assortie de l'argent du 5 km et de l'or en relais 5 km par équipe mixte, lors des Mondiaux-2017 nagés dans le lac Balaton, en Hongrie. Puis elle avait ralenti le rythme le temps d'une saison pour privilégier ses études de diététique. Revenue à l'entraînement à plein régime en septembre dernier avec les JO-2020 en tête, son avenir sportif s'inscrit désormais en pointillé.

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