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  • © 2019 AFP | Crée le 13.11.2019 à 12h57 | Mis à jour le 13.11.2019 à 13h00
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    Affrontements entre policiers et manifestants à l'Université chinoise de Hong Kong dans la nuit du 12 au 13 novembre 2019 DALE DE LA REY-AFP

    Hong Kong vivait mercredi une nouvelle journée de tension, après une nuit d'affrontements ultraviolents dans une université entre manifestants pro-démocratie et forces de l'ordre.

    Les travailleurs matinaux étaient confrontés mercredi à la fermeture de plusieurs stations de métro et d'une ligne de chemin de fer et à l'arrêt de plusieurs lignes de bus, après deux journées marquées par les pires violences en 24 semaines de mobilisation.

    "L'Etat de droit à Hong Kong a été poussé au bord de l'effondrement total", a affirmé mardi le porte-parole de la police, Kong Wing-cheung.

    A l'Université chinoise de Hong Kong, les forces de l'ordre ont multiplié mardi les tirs de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour essayer de déloger les centaines de manifestants qui y avaient érigé des barricades. Ces derniers ont alors jeté des pavés et des cocktails Molotov dans leur direction.

    Une fois la nuit tombée, cette zone s'est transformée en véritable champ de bataille, des flammes s'élevant dans le ciel. Les policiers ont également fait usage d'un canon à eau avant de se retirer, laissant l'université aux mains de contestataires. Ces derniers ont passé la nuit derrière des murs de protection improvisés.

    Mercredi matin, de nombreux carrefours de Hong Kong étaient jonchés de débris et d'obstacles divers placés par des protestataires, qui ont obéi à des appels lancés sur les réseaux sociaux pour essayer de déborder la police et de l'empêcher de revenir en force sur le campus.

    Hong Kong, rétrocédé à la Chine par les Britanniques en 1997, est une région semi-autonome jouissant de libertés inconnues dans le reste de la Chine, et ce jusqu'en 2047. Mais les Hongkongais militant pour des réformes démocratiques accusent Pékin d'augmenter son emprise politique.

    Les graves violences des derniers jours ont incité les puissances occidentales, Etats-Unis et Royaume-Uni en tête, à exhorter la cheffe de l'exécutif hongkongais Carrie Lam à trouver un compromis avec les manifestants. La diplomatie chinoise a quant à elle rejeté les "arrière-pensées" de Londres et de Washington.

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