Grosse frustration, grosse colère et une belle amende, donc. Un Français de 27 ans, qui faisait du stop en Nouvelle-Zélande, a disjoncté après quatre jours passés sur le bas-côté de la State Highway 6, dans la petite bourgade de Punakaiki (70 habitants, au nord-ouest de l'île du Sud), sans qu'aucune voiture ne s'arrête pour l'aider à poursuivre son périple vers le Sud.

                                              (Google Maps)

A bout de nerf après quatre jours d'attente, le jeune homme s'en est pris à un panneau touristique du village, sur lequel il a lancé des pierres, avant d'insulter des passants et d'arracher d'autres panneaux qu'il a jeté dans la rivière voisine. 

« Il était couché à plat-ventre sur la route et hurlait que les Néo-Zélandais étaient des trous du c… et qu'il avait hâte de rentrer en Europe », a témoigné le propriétaire d'un commerce voisin. « Il ne semblait pas savoir ce qu'il était en train de faire. »

Le jeune homme, dont le passeport a été temporairement confisqué par les autorités locales, a été condamné à une amende de 3 000 dollars néo-zélandais (235 000 francs environ) au titre des dommages et intérêts. 

A sa sortie du tribunal, Cédric Rault-Verpre s'en est pris, cette fois, au pays tout entier. « Vous devriez changer le nom : Nazi-Zélande au lieu de Nouvelle-Zélande », a-t-il déclaré aux médias présents. « J'ai payé 3 000 dollars pour un panneau qui n'en valait même pas 100. »

« J'ai visité quatre-vingt pays, et même les pires endroits des Etats-Unis, les gens ne sont pas des trous du c… comme en Nouvelle-Zélande », a-t-il ajouté à l'attention des journalistes.

« S'il avait marché, il serait déjà au glacier François-Joseph » [distant de 220 kilomètres environ, NDLR], a indiqué un officier de police local.