Le Parti travailliste n'a pas tranché la question de la participation, ou non, au deuxième référendum, lors du Xe congrès de l'organisation indépendantiste, à la Vallée du Tir, à Nouméa. « Nous avons décidé de suivre certains de nos comités communaux qui demandaient un délai supplémentaire pour encore discuter et réfléchir » note Louis Kotra Uregei, réélu président en clôture de l'événement. « Une convention sera convoquée après les élections municipales » de mars 2020 « pour décider de la position du Parti travailliste sur la participation, ou non, au référendum de 2020 ». LKU le reconnaît, ce sujet sensible fait débat entre les militants. 

Dans son discours d'ouverture du congrès samedi, le président avait posé des conditions à une participation à cette campagne en vue du référendum du 6 septembre 2020. Et toutes renvoyaient au FLNKS appelé à revenir à ses principes d'origine selon le dirigeant de la formation PT. 

Le Parti travailliste avait décidé, mi-juillet 2018 lors d’un congrès extraordinaire à Nouméa, d’appeler à la non-participation au premier référendum, le 4 novembre suivant. Motifs : l'échéance était qualifiée à l'époque de « farce électorale » ou encore de rendez-vous « bidon ».