fbpx
  • © 2019 AFP | Crée le 18.01.2019 à 21h28 | Mis à jour le 18.01.2019 à 21h30
    Imprimer
    Alexandre Benalla après son audition devant la commission d'enquête du Sénat, le 19 septembre 2018 à Paris Alain JOCARD-AFP/Archives

    L'ancien collaborateur de l'Élysée Alexandre Benalla a été déféré vendredi matin au parquet de Paris afin d'être présenté à un juge d'instruction en vue d'une mise en examen, a-t-on appris auprès du parquet.

    Alexandre Benalla avait été placé en garde à vue jeudi matin dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 29 décembre sur l'usage de ses passeports diplomatiques, étendue mercredi à un possible faux en écriture pour un passeport de service.

    Une information judiciaire a été ouverte vendredi matin par le parquet.

    L'ancien collaborateur du président Emmanuel Macron a été à l'origine d'une tempête politique cet été, après avoir été identifié sur des vidéos, en train d'interpeller violemment des manifestants à Paris le 1er mai, alors qu'il était présent aux côtés des forces de l'ordre en qualité d'"observateur". Pour ces faits, il a été mis en examen à deux reprises.

    L'affaire a rebondi en décembre, après des informations de Mediapart faisant état de l'utilisation de passeports diplomatiques par Alexandre Benalla après son licenciement, ce qui a conduit à l'ouverture d'une nouvelle enquête et à la reprise des travaux de la commission du Sénat enquêtant sur cette affaire depuis juillet.

    Devant cette commission, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a révélé mercredi que M. Benalla avait utilisé "presque une vingtaine de fois" ses passeports diplomatiques après son licenciement, entre le 1er août et le 31 décembre.

    M. Strzoda a également souligné que M. Benalla avait été en possession de deux passeports de service, le premier délivré en 2016, "bien avant" son arrivée à l'Élysée, le deuxième le 28 juin 2018. Tous deux ont été invalidés le 31 juillet 2018.

    Il a ajouté que la demande du second passeport de service avait été faite par Alexandre Benalla au ministère de l'Intérieur, par une lettre à en-tête du chef de cabinet de l'Élysée, mais "dactylographiée" et non signée.

    En clair, "nous soupçonnons une falsification faite par M. Benalla", a affirmé M. Strzoda, avant de préciser que la justice avait été saisie.

    Ces déclarations semblent contredire l'affirmation, faite par Alexandre Benalla lors de sa propre audition le 19 septembre, selon laquelle il avait laissé dans son bureau de l'Élysée les passeports diplomatiques après son limogeage.

    L'ancien chargé de mission doit être entendu à nouveau par la commission d'enquête du Sénat lundi, où se reposera la question de la limite du champ d'investigation des sénateurs compte tenu de l'enquête judiciaire en cours.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS