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  • | Crée le 07.11.2018 à 12h15 | Mis à jour le 07.11.2018 à 13h01
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    Source : http://videos.assemblee-nationale.fr

    Lors de la séance des questions au gouvernement qui s'est déroulée à l'Assemblée nationale, ce mardi 6 novembre, Philippe Gomès a souligné que « le 4 novembre 2018, la Nouvelle-Calédonie a choisi souverainement son destin » et que « le peuple calédonien avait été à la hauteur de son rendez-vous avec l’histoire », par la tenue « d'une campagne digne et reponsable », la participation exceptionnelle à la consultation (81% de votants) et par « la clarté du choix », une forte majorité (56%) s't exprimée en faveur d’une Nouvelle-Calédonie qui continue à écrire son histoire au sein de la République.

    « A la souveraineté imposée issue de la prise de possession du 24 septembre 1853 a succédé, le 4 novembre 2018, une souveraineté démocratiquement choisie, issue des urnes », a assuré le député calédonien, avant de « rendre hommage au pari sur l'intelligence fait par Jacques Lafleur, Jean-Marie Tjibaou et Michel Rocard il y a trente ans ».

    « De nouvelles étapes nous attendent », a poursuivi Philippe Gomès, en référence au deuxième et au troisième référendums, avant d'appeler à « engager rapidement un dialogue avec les indépendantistes de façon à voir si un nouveau consensus peut se dégager afin de revoir, au moins, les modalités d'exercice de ces référendums […] sur les modalités de mise en œuvre en ce qui concerne les délais ». Avant de demander au premier ministre s'il envisageait de porter ces questions à l'ordre du jour du comité des signataires de décembre prochain.

    Dans sa réponse, Edouard Philippe a assuré que le résultat n'était contesté par personne et que « c'est un moment essentiel pour l'histoire de la Nouvelle-Calédonie ».

    Sur la question des délais concernant l'organisation des deux autres référendums prévus par l'accord de Nouméa, le Premier ministre a rappelé que « cet accord nous lie ». Avant d'ajouter que « si un consensus très fort s’exprimait, nous le prendrions en compte, comme nous l’avons fait en 1998 en ce qui concerne l’Accord de Nouméa ».

    Avant de conclure qu'au terme de cette consultation référendaire, « aujourd'hui, la France doit être incroyablement fière de la Nouvelle-Calédonie. »

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