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  • © 2017 AFP | Crée le 31.05.2017 à 02h26 | Mis à jour le 31.05.2017 à 02h30
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    L'astronaute français Thomas Pesquet, le 30 mai 2017 à bord de la Station spatiale internationale STR-EUROPEAN SPACE AGENCY/AFP

    L'astronaute français Thomas Pesquet, qui a déjà préparé sa valise, se dit "prêt" pour le retour sur Terre, à trois jours de son départ de la Station spatiale internationale, dans un entretien exclusif à l'AFP.

    "Je me sens prêt dans ma tête, j'ai même fait ma valise", a déclaré mardi Thomas Pesquet depuis le module européen de l'ISS.

    Thomas Pesquet et Oleg Novitski, le commandant russe du vaisseau Soyouz, reviendront sur Terre vendredi après un séjour de plus de six mois dans l'espace.

    "J'ai fait à peu près tout ce que je voulais faire. Il me reste encore du travail pour les trois derniers jours, mais les objectifs principaux de la mission ont été remplis. Tout ce que je voulais faire de manière personnelle a été fait", a-t-il ajouté.

    Comme lorsqu'il était enfant et qu'il partait en vacances, l'astronaute trouve qu'"au bout d'un moment, on est content de rentrer, de retrouver son chez-soi, sa famille, ses amis d'enfance et sa vraie vie".

    Oleg Novitski, Thomas Pesquet et l'Américaine Peggy Whitson avaient décollé dans la nuit du 17 au 18 novembre du cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) vers l'ISS.

    "L'espace m'a changé un peu", reconnaît Thomas Pesquet. "Voir la planète comme un tout, ça n'arrive jamais". "Il y a des choses qu'on arrive à comprendre avec l'intellect mais qu'on n'arrive pas à ressentir", a-t-il ajouté.

    "Le réchauffement climatique, 2 ou 4 degrés de plus, ça reste des chiffres, cela dépasse l'entendement humain. On peut le comprendre mais pas le ressentir", explique l'astronaute.

    Mais "de voir la planète, de voir sa fragilité, de le voir soi-même, de prendre du recul, cela permet d’apprécier cette fragilité-là", avoue-t-il.

    "On n'a pas conscience à quel point l'atmosphère c'est mince, on n'a pas conscience à quel point on est capable d'abîmer la planète, à quel point il faut la protéger", explique Thomas Pesquet.

    "On n'en a qu'une et on a des ressources limitées", a-t-il insisté.

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