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  • © 2020 AFP | Crée le 24.01.2020 à 04h42 | Mis à jour le 24.01.2020 à 04h45
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    Edouard Philippe à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle le 23 janvier 2020 à Hyères Philippe LOPEZ-POOL/AFP

    La conférence de financement, qui doit réunir les partenaires sociaux afin de trouver avant fin avril les moyens de garantir l'équilibre financier du système de retraite d'ici 2027, sera lancée le 30 janvier, a indiqué jeudi Edouard Philippe dans un entretien à La Croix.

    "Cette conférence de financement sera lancée le 30 janvier prochain au Conseil économique, social et environnemental. J'ai bon espoir qu'elle permette de déboucher sur quelque chose d'intelligent et de responsable", a expliqué le Premier ministre, en se refusant à lancer des pistes autres que celles de l'âge pivot, "parce que si je commence à évoquer tel ou tel instrument, je réduis à néant l'intérêt de cette conférence".

    Dans cet entretien donné au quotidien catholique à la veille d'une nouvelle journée d'action syndicale et d'appel à la grève, le chef du gouvernement a défendu le "bon compromis" trouvé avec les syndicats réformistes. "J'ai bougé en retirant l'âge pivot. Les organisations syndicales, dont la CFDT, ont bougé de leur côté" en admettant le principe d'un retour à l'équilibre.

    À propos des propositions qui doivent émerger de la conférence de financement, Édouard Philippe a considéré qu'"il y aura peut-être une mesure d’âge".

    "J'ai toujours dit qu'il me semblait impossible de ramener notre système de retraite à l'équilibre sans une mesure d'âge. (...) Mais si les partenaires sociaux s’accordent sur un cocktail de mesures, y compris une mesure d’âge différente de l'âge pivot, je la prendrai", a-t-il soutenu.

    Il a en revanche déploré que d'autres organisations syndicales "ne (veuillent) absolument pas de cette réforme". "Ne pas la mener parce que nous savons qu'elles ont des capacités de blocage, ce n'est pas cela la démocratie", a-t-il toutefois prévenu, en réitérant par ailleurs sa condamnation de "toutes les actions qui s'exercent en dehors du droit de grève, comme les blocages ou les coupures sauvages d’électricité", qui sont "illégales et doivent faire l'objet de sanctions".

    Le Premier ministre a encore défendu le principe du système universel de retraite, dont il se dit convaincu qu'il va "vivre très longtemps".

    "Je le dis avec un sourire, mais je souhaite bon courage au Premier ministre qui, dans le futur, proposerait de casser le système universel en quarante-deux régimes, dont certains ne seraient pas équilibrés, et pour lesquels il faudrait payer pour que leurs assurés travaillent moins que les autres", a-t-il ironisé.

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