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  • © 2020 AFP | Crée le 22.05.2020 à 21h02 | Mis à jour le 22.05.2020 à 21h05
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    Des baigneurs sur la plage de Erdeven, (ouest), le 20 mai 2020 Fred TANNEAU-AFP

    Au moment où les Français profitent du week-end de l'Ascension, conjurant la crainte d'un rebond épidémique, le gouvernement s'apprête à dire s'il organise ou non un second tour des municipales fin juin.

    Après avoir échoué à recueillir un consensus politique sur la date, Edouard Philippe et Christophe Castaner doivent faire une déclaration à la presse à 12H30.

    Ce second tour pourrait avoir lieu le 28 juin dans les 5.000 communes où le premier tour n'a pas été décisif, selon des sources gouvernementales citées jeudi soir par divers médias, dont BFMTV, France Info et le Parisien.

    Le Conseil scientifique a rendu un avis prudent, préconisant de procéder à une nouvelle évaluation épidémique 15 jours avant la date du scrutin.

    Sur la plage ou dans les parcs, la tentation est grande de vouloir profiter du soleil, oubliant le risque d'une nouvelle vague de coronavirus et préférant se focaliser sur des indicateurs sanitaires en constante amélioration depuis le début du déconfinement le 11 mai.

    Le bilan de l'épidémie s'établissait jeudi soir à au moins 28.215 morts, avec 83 nouveaux décès enregistrés depuis la veille, selon la Direction générale de la santé. Le nombre de patients en réanimation, indicateur important de la pression sur le système hospitalier, a continué à décroître, avec 1.745 cas graves en réanimation, soit 49 de moins en 24 heures.

    Pour la première fois depuis le plus fort de la crise, la Nouvelle-Aquitaine - l'une des régions toutefois les moins touchées - ne compte aucun mort, a souligné l'Agence régionale de santé.

    Un nouveau cluster a été identifié en Ile-de-France, le troisième depuis le déconfinement, sur le chantier de désamiantage d'un lycée (fermé) de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne). Neuf salariés sur une trentaine sont infectés, selon la préfecture du Val-de-Marne. Les malades ont été placés à l'isolement, et les cas contacts à risque placés en quatorzaine, tandis que le chantier continuait, selon la préfecture.

    - Risques sanitaires persistants -

    En Méditerranée, plages et plans d'eau ont continué à rouvrir, le plus souvent en "mode dynamique": pas question de s'asseoir ou de faire des châteaux de sable, encore moins de s'allonger pour bronzer.

    Il existe toutefois des exceptions, comme à La Grande-Motte à condition d'avoir réservé à l'avance son emplacement, délimité par des cordes.

    Idem à Leucate, où l'on peut s'étendre sur la plage pendant deux heures, avec cinq mètres entre chaque groupe.

    Essentiels pour se protéger, les gels hydroalcooliques et masques chirurgicaux à usage unique gardent un prix encadré jusqu'au 10 juillet, selon un décret publié vendredi. Le prix maximal des masques chirurgicaux non réutilisables est fixé à 95 centimes l’unité au détail, et à 80 centimes s'ils sont vendus en gros.

    - Renault "joue sa survie" -

    Outre la question du second tour des élections, le gouvernement continue de se concentrer sur la situation économique, qui a fortement souffert du confinement et de la crise sanitaire.

    "Il y aura des faillites et il y aura des licenciements dans les mois qui viennent", a averti le ministre de l'Economie Bruno Le Maire alors que le gouvernement compte réduire progressivement à partir de juin le dispositif de soutien au chômage partiel qui avait permis d'éviter jusqu'à présent des vagues de licenciements.

    Le secteur des transports devrait notamment y laisser des plumes: le constructeur automobile Renault doit dévoiler le 29 mai les contours d'un vaste plan d'économies de deux milliards d'euros. Le groupe automobile français, dont l'Etat est actionnaire historique et possède 15% du capital, "joue sa survie", selon M. Le Maire.

    L'Etat doit encore donner son feu vert à un prêt de cinq milliards d'euros qui doit permettre au losange de surmonter la crise. "Ce qui nous paraît important, c'est de savoir quelle est la stratégie de long terme de Renault", a déclaré M. Le Maire sur Europe 1. "Comment est-ce qu'ils nous garantissent que demain, les véhicules électriques seront localisés en France ?".

    En tout cas, le site industriel de Flins, qui emploie 2.600 salariés, "ne doit pas fermer", a souligné le ministre.

    Edouard Philippe a assuré que le gouvernement présenterait la semaine prochaine un plan pour le secteur automobile. Et qu'il serait "intransigeant sur la préservation des sites (en) France".

    Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a déploré vendredi que le gouvernement "n'embraie pas" alors que son syndicat appelle à une "mobilisation générale sur l'emploi" et que la crise s'annonce sévère, dans un entretien publié dans Les Echos.

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