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  • © 2020 AFP | Crée le 09.02.2020 à 16h59 | Mis à jour le 09.02.2020 à 17h00
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    Fabien Galthié donne des instructions au pilier du XV de France Mohamed Houas le 8 février 2020 au Stade de France FRANCK FIFE-AFP

    Après avoir résisté héroïquement à la marée anglaise, la France entend faire parler sa foudre offensive face à l'Italie pour le deuxième match du Tournoi des six nations dimanche (16h00), au milieu des rafales de vent annoncées au Stade de France.

    C'est une double tempête promise aux spectateurs. Météorologique, avec des rafales annoncées pouvant atteindre 100 km/h. Sportive, aussi, avec un XV de France soucieux de créer un feu d'artifice offensif pour transformer la promesse de la victoire contre les Anglais (24-17).

    Contre les vice-champions du monde, le XV de France s'est appuyé sur une défense héroïque. Cette fois, il est attendu sur sa capacité à imposer son jeu pour aller chercher le bonus offensif et imiter les Gallois, sans pitié contre l'Italie samedi dernier (42-0).

    Mais face à (ou avec) un tel vent et contre des Italiens portés en priorité sur le combat, les Bleus devront faire appel à leur ingéniosité, et surtout à leur capacité d'adaptation. Il faudra notamment alterner entre jeu à la main (face au vent) et occupation au pied.

    Sans oublier que le rôle des buteurs sera singulièrement compliqué face aux poteaux, une semaine après le sans-faute réussi par Romain Ntamack lors du Crunch.

    - D'outsider à favori -

    Mais même dans des conditions délicates, vaincre l'Italie semble relever de la formalité: la Squadra Azzura n'a plus gagné dans la compétition depuis 2015, perd toujours contre la France depuis 2013 et n'a jamais remporté un match au Stade de France.

    Toutes les conditions semblent donc réunies pour une performance convaincante, à condition d'éviter tout relâchement digne du XV de France à travers les temps.

    Aussi, Fabien Galthié a bien souligné que le groupe "a travaillé pour se préparer sur ce changement de statut", d'outsider à favori.

    "L'objectif, c'est d'être sincèrement satisfait au coup de sifflet final", explique sobrement le sélectionneur, tout en ajoutant, plus ambitieux: "Nous voulons être très vite en capacité de rivaliser avec les meilleurs et d'élever nos standards".

    Avant de se frotter à nouveau aux meilleurs (Gallois et Irlandais) pour se mettre à rêver de Tournoi, ou même de Grand Chelem, l'Italie reste à écarter.

    Or l'an passé, la France de Jacques Brunel avait souffert pour s'imposer 25-14 à Rome, avec un sauvetage salutaire puis un essai en fin de match de l'ailier Damian Penaud. Dimanche, en l'absence de ce dernier, blessé au mollet, seuls quatre joueurs présents l'an dernier seront là: Dupont, Ntamack, Paul Willemse et Grégory Alldritt.

    L'Italie aussi a changé, sous les ordres de son néo-sélectionneur, le Sud-Africain Franco Smith, et du nouveau capitaine, le talonneur Luca Bigi. Seuls cinq membres de la Squadra Azzura de mars 2019 seront présents dans le vent de Saint-Denis (Hayward, Morisi, Allan, Steyn, Pollidri).

    Exit les "centenaires" Sergio Parisse (142 sélections), numéro 8 qui semblait éternel, ou encore le talonneur Leonardo Ghiraldini (104 sélections).

    - Vent de fraîcheur -

    Mais si le train Smith est pour le moment resté à quai, le TGV Galthié veut continuer à "gagner vite", bien tiré par sa locomotive Dupont.

    "C'est le moteur, à la fois de leur attaque et du pack, et nous savons que la France est forte quand elle a un bon numéro 9 pour la conduire", prévient Smith, qui redoute aussi les "bons finisseurs" français.

    Référence aux ailiers Teddy Thomas et Vincent Rattez, auteur du premier essai contre les Anglais, et au centre expérimenté Gaël Fickou (25 ans, 52 sélections), accompagné du jeune premier Arthur Vincent (20 ans, 1 sélection), qui fêtera sa première titularisation en remplacement de Virimi Vakatawa, contraint de déclarer forfait.

    Mais avant de humer l'air du grand large, les Français devront se concentrer sur le combat, dans le sillage du capitaine et troisième ligne Charles Ollivon, et de ses infatigables "batailleurs" Alldritt et Bernard Le Roux. Et comme le match pourrait se cantonner à un combat dans le petit périmètre, Fabien Galthié a placé six avants --et seulement deux trois quarts-- sur le banc des remplaçants. Pour tenir le cap dans la tempête.

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