fbpx
  • © 2017 AFP | Crée le 12.03.2017 à 21h13 | Mis à jour le 12.03.2017 à 21h15
    Imprimer
    Enquêteurs et experts examinent le bus cible d'un attentat suicide le 11 mars 2017 à Damas Louai Beshara-AFP

    Le double attentat perpétré samedi dans la vieille ville de Damas a fait 74 morts, en majorité des pèlerins chiites irakiens, selon un nouveau bilan établi dimanche par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    Quarante-trois de ces victimes sont des pèlerins irakiens chiites, venus se recueillir dans les mausolées situés dans la vieille ville, a précisé l'OSDH.

    Le double attentat a également provoqué la mort de 11 civils et 20 combattants prorégime, ainsi que de huit enfants.

    L'aggravation du bilan s'explique par le décès de personnes ayant été grièvement blessées la veille par l'explosion d'au moins un kamikaze, a affirmé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane à l'AFP.

    L'attaque, qui a eu lieu près du cimetière de Bab al-Saghir, n'avait pas été revendiquée dimanche matin.

    La télévision d'Etat syrienne avait fait état samedi de 40 morts et 120 blessés, évoquant l'explosion de "deux bombes posées par des terroristes", terme qui fait référence aux ennemis - rebelles et jihadistes - du régime.

    En Irak, où la majorité de la population est chiite, le ministère des Affaires étrangères avait indiqué samedi que l'attentat avait tué une quarantaine de ressortissants et fait plus de 100 blessés. Il a en outre rejeté la responsabilité de l'attaque sur les groupes "takfiris", en référence aux extrémistes sunnites.

    Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné "l'attentat terroriste lâche qui est une riposte aux victoires de l'armée arabe syrienne contre Daech et Al-Nosra", en référence au groupe Etat islamique (EI) et à l'ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie.

    Ces dernières années, plusieurs attentats sanglants ont visé Sayeda Zeinab, un haut lieu de pèlerinage chiite au sud de Damas.

    La plupart de ces attaques avaient été revendiquées par des groupes jihadistes hostiles à l'Iran et au mouvement chiite libanais Hezbollah, principaux alliés du régime de Bachar al-Assad.

    L'attaque la plus meurtrière, en février 2016, avait fait 134 morts, dont 97 civils. Elle avait été revendiquée par l'EI, qui avait mis la main sur de vastes pans du pays en 2014 mais en a depuis perdu une grande partie.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS