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  • © 2016 AFP | Crée le 27.10.2016 à 22h07 | Mis à jour le 27.10.2016 à 22h15
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    Le président turc Recep Tayyip Ergodan, le 26 octobre 216 à Ankara KAYHAN OZER-Service de presse de la présidence turque/AFP

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé jeudi que les opérations militaires menées par la Turquie dans le nord de la Syrie allaient s'étendre à la ville de Raqa, fief du groupe Etat islamique (EI).

    "Maintenant, nous avançons vers Al-Bab", a dit M. Erdogan, en référence à une ville du nord de la Syrie contrôlée par l'EI. "Après cela, nous allons avancer vers Minbej", tenue par les milices kurdes, "et vers Raqa", a ajouté le chef de l'Etat lors d'un discours retransmis à la télévision.

    La ville de Raqa, "capitale" autoproclamée de l'EI, est un objectif annoncé de la coalition antijihadistes, mais les modalités d'une éventuelle offensive terrestre semblable à celle que mènent les forces irakiennes à Mossoul restent à définir.

    L'une des principales questions posées est celle de la participation ou non de milices kurdes, soutenues par Washington pour combattre l'EI, mais qu'Ankara considère comme "terroristes".

    M. Erdogan a affirmé avoir partagé ses intentions avec son homologue américain Barack Obama lors d'un entretien téléphonique mercredi soir, réitérant son opposition à la participation du Parti de l'union démocratique (PYD, kurdes syriens) et de sa branche armée, les Unités de protection du peuple (YPG), aux combats.

    "Nous n'avons pas besoin de groupes terroristes comme le PYD ou les YPG (...) Venez, expulsons ensemble Daech (acronyme arabe de l'EI) de Raqa. Nous pouvons le faire ensemble, nous en avons la capacité", a insisté M. Erdogan lors de son discours.

    Ankara a lancé le mois dernier une opération terrestre sans précédent dans le nord de la Syrie, envoyant des chars et des militaires pour appuyer l'opposition syrienne qui a délogé l'EI de plusieurs positions.

    Le président turc a également laissé entendre que la Turquie pourrait intervenir dans la région de Sinjar, dans le nord de l'Irak, où le gouvernement d'Ankara redoute une implantation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes turcs).

    "Sinjar est en train de devenir un nouveau Qandil", a affirmé M. Erdogan, en référence à une zone montagneuse dans le nord de l'Irak qui sert de base arrière au PKK. "Nous ne le permettrons pas", a-t-il ajouté.

    Plusieurs centaines de militaires turcs sont stationnés sur une base à Bachiqa, dans la région de Mossoul, une présence qualifiée par Bagdad de "force d'occupation".

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