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  • © 2017 AFP | Crée le 27.06.2017 à 16h39 | Mis à jour le 27.06.2017 à 16h45
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    La députée Brigitte Bourguignon le 15 mars 2016 à l'Assemblée nationale JACQUES DEMARTHON-AFP/Archives

    En lice, trois députés venus de la gauche, et peut-être en fin de compte la première femme présidente de l'Assemblée nationale: Brigitte Bourguignon et Sophie Errante, deux ex-socialistes devenues "marcheuses", sont dans la course face à l'ex-écologiste François de Rugy pour le "perchoir", attribué mardi.

    A 15 heures, la XVe législature de la Ve République sera déclarée ouverte et la nouvelle Assemblée se réunira sous la présidence de son doyen, Bernard Brochand (LR), 79 ans, assisté des six plus jeunes députés, dont Ludovic Pajot (FN), 23 ans, nouveau benjamin.

    Pour cette séance inaugurale, les députés seront installés par ordre alphabétique, avec de possibles voisinages insolites. Le placement des groupes de gauche à droite ne sera décidé que jeudi.

    Lors de ce scrutin à bulletins secrets, où chaque député viendra voter à la tribune, l'élection du candidat désigné par les députés de la République en marche est acquise, puisque ce groupe détient, à lui seul, la majorité absolue.

    L'essentiel se jouera donc le matin, à huis clos, lors d'une réunion des 308 députés REM -dont quantité de novices-, où les trois candidats défendront leur projet.

    Le choix d'une femme pour la présidence serait "un symbole fort", a jugé il y a une semaine le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, qui a également évoqué la quête d'une personnalité "avec une expérience politique" sans être "forcément un vieux routard", et tournée "vers l'international".

    Un soutien d'Emmanuel Macron avançait mardi dernier que "pour des raisons d'équilibre, pour la présidence de l'Assemblée, il faudrait quelqu'un qui vienne de la gauche, car le Premier ministre vient de la droite", mais aussi "quelqu'un qui puisse tenir l'Assemblée".

    Parti le premier en campagne, François de Rugy, 43 ans, ex-candidat à la primaire PS élargie et député de Loire-Atlantique depuis 2007, met en avant son expérience d'ancien coprésident des élus écologistes et vice-président de l'Assemblée.

    Il promet une Assemblée nationale "plus démocratique, plus efficace et plus moderne", dans la foulée des réformes prévues par l'exécutif.

    Ses deux concurrentes ne se sont déclarées que vendredi.

    Brigitte Bourguignon, 58 ans, élue du Pas-de-Calais depuis 2012 et ancienne adjointe au maire de Boulogne-sur-Mer Frédéric Cuvillier, verrait d'un bon oeil la victoire d'une femme, surtout dans "cette Assemblée féminisée".

    Venue d'un département où "quatre députés FN ont été élus", elle souhaite oeuvrer à "la vulgarisation" des travaux parlementaires auprès des citoyens.

    Entamant aussi un deuxième mandat, Sophie Errante, élue de Loire-Atlantique de 45 ans, veut travailler à "la réconciliation de l'Assemblée avec ses concitoyens" et à une "fabrique de la loi plus compréhensible".

    En théorie, tout député peut se porter candidat jusque dans l'hémicycle.

    - 7 ou 8 groupes parlementaires, un record -

    C'est aussi mardi, en fin d'après-midi, que prendra fin le suspense sur le nombre et la composition des groupes politiques: sept groupes, voire huit, contre six au démarrage de la précédente législature. Dans tous les cas, un record sera battu sous la Vème République, le maximum ayant été six jusqu'alors.

    Outre REM, MoDem, LR, PS, LFI, PCF, et le groupe des "LR constructifs-UDI-indépendants", il y aura peut-être un groupe comportant l'ancien Premier ministre PS Manuel Valls, la présidente du PRG Sylvia Pinel, ou encore des radicaux, écologistes, etc.

    Au menu du reste de la semaine, la répartition des postes à la questure, les vice-présidences, ou huit présidences de commissions attisent les convoitises.

    L'Assemblée n'amorcera ses travaux que la semaine suivante, avec le coup d'envoi de la session extraordinaire.

    Le Premier ministre Edouard Philippe fera, dès le mardi 4 juillet, sa déclaration de politique générale, autrement dit sa feuille de route, suivie d'un vote de confiance qui aura valeur de nouveau test sur l'ampleur du soutien à l'exécutif, et pourrait révéler des divergences dans certains groupes.

    Le président Emmanuel Macron pourrait le précéder avec une intervention dès lundi devant l'Assemblée et le Sénat réunis en Congrès dans le décor du château de Versailles.

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