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  • | Crée le 21.01.2021 à 19h06 | Mis à jour le 22.01.2021 à 06h36
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    La présidence de la République centrafricaine a décrété jeudi l'état d’urgence pour 15 jours sur l'ensemble du pays, où une coalition de groupes armés cherche à renverser le président réélu Faustin Archange Touadéra.

    "L’état d’urgence est proclamé sur tout le territoire national pendant une durée de 15 jours à compter du 21 janvier 2021 à minuit" (23H00 GMT) a déclaré à la radio nationale Albert Yaloké Mokpeme, porte-parole de la présidence de la République.

    "Dans le cadre des différentes enquêtes qui sont en cours par rapport à la crise et à l’agression de la CPC (Coalition des patriotes pour le changement, ndlr), l'état d’urgence permet aux autorités de procéder à des interpellations sans forcément passer par le procureur de la République", a-t-il précisé à l’AFP.

    Une semaine avant le 1er tour, le 27 décembre, des élections présidentielle et législatives, la CPC, coalition de groupes armés, a lancé une offensive contre le président Touadéra qui briguait un second mandat.

    La réélection de M. Touadéra au premier tour a été validée lundi par la Cour constitutionnelle.

    Dans ce pays en guerre civile depuis huit ans et contrôlé aux deux tiers par des groupes armés, deux électeurs sur trois n'ont pas voté en raison de l'insécurité.

    Le 13 janvier, les rebelles ont lancé deux attaques simultanées sur la capitale Bangui. Ils ont été repoussés par la force de maintien de la paix de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca), présente depuis 2014, et par des centaines de militaires rwandais et paramilitaires russes dépêchés fin décembre par leurs pays à la rescousse de M. Touadéra et d'une armée démunie.

    "Depuis l’offensive repoussée du 13, il n’y a pas eu d’autres attaques, seulement des incidents liés au couvre-feu. Des opérations de ratissage ont été organisées jusqu’à 22 km du centre-ville", a indiqué à l’AFP le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, porte-parole de la composante militaire de la Minusca.

    L'émissaire de l'ONU en Centrafrique, Mankeur Ndiaye, a réclamé jeudi au Conseil de sécurité une "augmentation substantielle" du nombre de Casques bleus déployés dans le pays, après les récentes attaques de groupes armés.

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