C'est la réunion de la dernière chance. Depuis une demi-heure, les représentants de la CFE-CGC, principal syndicat représentant les contrôleurs aériens ont entamé des discussions après le dépôt de leur préavis de grève - le quatrième en quatre mois - qui doit être effectif jeudi minuit, trois jours avant la rentrée scolaire. Cette fois-ci, le préavis est d'une durée illimitée.
Face aux contrôleurs aériens, se trouvent Cynthia Ligeard (présidente du gouvernement et en charge de la fonction publique), des membres du cabinet de Gilbert Tyuienon (en charge du secteur des transports) le secrétaire général du haussariat Pascal Gaucci, le directeur de l'aviation civile Sébastien Chêne.
Les contrôleurs aériens demandent toujours à être intégrés au cadre état, afin, disent-ils, de faciliter le recrutement des agents. Car ils indiquent ne pas être suffisamment nombreux pour mener à bien leurs missions. Tous les acteurs du dossier s'accordent sur la question du sous-effectif. Mais c'est aux solutions pour y remédier que les points de vue divergent. L'alignement des contrôleurs au cadre Etat aurait en effet des répercussions financières non négligeables, aussi bien pour la Calédonie que pour l'Etat.
Les contrôleurs aériens sont placés sous l'autorité de la direction de l'aviation civile, une direction mixte, placée sous la double tutelle de l'Etat et de la Calédonie, puisque ses compétences ont été en partie transférées. C'est notamment pour cette raison que certains agents dépendent du cadre territorial, d'autres du cadre état. Un agent occupant les mêmes fonctions n'est pas rémunéré de la même manière selon son statut.
Plus d'informations dans votre édition papier de demain.