La décomposition - recomposition du paysage non-indépendantiste n'en finit pas.

Sonia Backès [2] annonce sa démission du gouvernement, dans une interview à paraître demain vendredi dans les Nouvelles.

Elle explique cette décision par son désaccord avec l'élection de Philippe Germain à la tête du gouvernement grâce à une partie des voix indépendantistes, les orientations politiques prises par le chef du gouvernement et les contraintes qu'elle dit subir au sein de l'exécutif.

Surtout, c'est la création, au Congrès, d'un groupe « les Républicains » qui a précipité cette décision. Philippe Blaise [3], président du mouvement républicain calédonien (composante de l'UCF) a fait part de son hostilité à la création d'un tel groupe, tout comme Gaël Yanno [4], qui a refusé la proposition de Nicolas Sarkozy. L'ambitieuse Sonia Backès se verrait bien chef de ce groupe au Congrès.

Au sein de l'UCF, les divergences ont toujours été larvées entre Sonia Backès et Gaël Yanno et se sont particulièrement mises en lumière au lendemain des provinciales.

Le délitement annoncé de l'UCF [5] est plus que jamais d'actualité. Le grand perdant de l'histoire reste Gaël Yanno. Sa réélection à la présidence du congrès semble plus que jamais compromise. 

L'interview de Sonia Backès, à lire demain vendredi dans votre édition papier des Nouvelles.

P. Ch.