Le Premier ministre en compagnie de George Pau-Langevin, jeudi, à Paris. (Photo Yann Mainguet)
Dans la stricte lignée du message de « bienvenue » adressé le 5 juin 2015, le Premier ministre Manuel Valls a donné le ton, ce matin heure de Paris, à l’ouverture du Comité des signataires de l’accord de Nouméa.
Une confirmation est tombée : le chef du gouvernement se rendra bien en Nouvelle-Calédonie du 10 au 13 mars, car « j’ai hâte de vous y retrouver pour bâtir ensemble une nouvelle page de l’histoire de ce territoire ». Un enjeu essentiel approche, « 2018, c’est demain. C’est une échéance désormais très palpable » a appuyé Manuel Valls dans un copieux discours sous les dorures de la République.
L’ambition de ce Comité des signataires désormais ouvert n’est pas voilée : « L’Etat propose que nous sortions de cette réunion avec : une méthode de discussion sur la préparation de l’avenir institutionnel susceptible de donner des résultats concrets ; et avec un calendrier précis, de nature à donner de la visibilité aux citoyens calédoniens, mais aussi aux forces économiques et sociales ». Une idée émis par le Premier ministre rejoint en outre une proposition d’élus calédoniens.
La méthode et le calendrier prévoient qu’en juillet ou août prochain, ces acteurs du Comité des signataires disposent de « deux documents précis », et « que les forces politiques puissent donner un mandat clair pour acter leur positionnement à l’occasion du prochain Comité des signataires, qui pourrait se tenir à l’automne prochain », c’est-à-dire en octobre ou novembre.