La décision de la justice antiterroriste de libérer Adel Kermiche, un des deux auteurs de l'attentat jihadiste de Saint-Etienne-du-Rouvray, en l'assignant à résidence sous bracelet électronique, est un "échec, il faut le reconnaître", a estimé vendredi Manuel Valls dans une interview au Monde.
"Cela doit conduire les magistrats à avoir une approche différente, dossier par dossier, compte tenu des pratiques de dissimulation très poussées des jihadistes", déclare le Premier ministre, tout en affirmant qu'il ne sera pas "celui qui, au mépris de tout équilibre des pouvoirs, tomberait dans la facilité de rendre ces juges responsables de cet acte de terrorisme".