Le logement de fonction d'un responsable du pôle sécurité tranquillité publique de Païta (que le maire Harold Martin qualifie de chef de la police municipale) a été vandalisé et cambriolé hier soir. Des inscriptions menaçantes et « racistes » ont notamment recouvert le mur d'entrée du domicile, interpellant nommément le maire.
Habitué des grandes sorties médiatiques sur le thème de la sécurité, Harold Martin n'a pas manqué d'inviter les journalistes, ce samedi après-midi pour fustiger cet « acte politique » : « Je ne cesse de dénoncer depuis des semaines, que la ville de Païta est livrée en pâture à des bandes de jeunes qui sont politisés et qui volent, qui cassent, qui cambriolent, etc. Tout cela prend de l’importance parce qu’il n’y a personne la nuit à Païta. Et notamment quand il y a des événements à Saint-Louis, nos gardes mobiles y vont, et ces jeunes en profitent. »
Dans un courrier envoyé au haut-commissaire Thierry Lataste, l'édile annonce une mesure pour le moins radicale : jusqu'à nouvel ordre les pompiers, déjà pris pour cibles le mois dernier vers La Tamoa, n'interviendront plus sur l'axe de la RT1, du col de la Pirogue à Tontouta, de 22 heures à 5 heures du matin.
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