Consternation et désolation au cimetière du 5e km, à Nouméa.
Une vingtaine de tombes ont été saccagées dans la nuit de vendredi à samedi.
« Je me rends tous les samedis matin pour fleurir la tombe de mon oncle et de mes proches. À un moment, j'ai vu une croix au milieu de la route. Puis, en regardant autour de moi, je me suis aperçu qu'il y avait des tombes dégradées un peu partout », décrit, amer, Marie-Ève. C'est elle qui a averti, ce matin aux alentours de 7 h 30, la police nationale de ces inqualifiables actes de dégradations.
Sur place, les enquêteurs ont procédé aux constatations d'usage.
Aucune inscription ou revendication de l'acte n'ont été constatées sur les lieux, laissant penser que les vandales ont agi sans cible particulière.
Sur internet, le coup de gueule de Marie-Ève a été partagé et commenté des centaines de fois. Un internaute, victime du saccage d'une tombe d'un proche, a affirmé qu'une trace de sang avait été retrouvée sur un pot de fleur renversé. « La police nationale et une personne de la municipalité se sont déplacées et ont récolté l'échantillon de sang. L'enquête est en cours et nous espérons que cela aboutira à quelque chose », a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, la députée-maire de Nouméa, Sonia Lagarde, a dénoncé des actes commis par des « illuminés sans foi ni loi qui ne respectent plus rien ni personne » qui « doivent être condamnés de manière exemplaire ».