La justice française a reconnu mardi Béatrice Huret, ex-sympathisante d'extrême droite, coupable d'avoir, par amour, fait passer un Iranien en Grande-Bretagne, mais l'a dispensée de peine.
Les magistrats du tribunal de Boulogne-sur-mer (nord) n'ont pas retenu contre elle les circonstances aggravantes de "bande organisée" ou de "mise en danger d'autrui", comme l'avait demandé l'accusation. La prévenue, 44 ans, s'est dite, auprès de l'AFP, "soulagée" par cette décision.