
Une perquisition était en cours mardi au siège de Lafarge à Paris, soupçonné d'avoir indirectement financé des groupes jihadistes en Syrie, dont l'organisation Etat islamique (EI), a-t-on appris de source proche du l'enquête et auprès du cimentier franco-suisse.
"Les enquêteurs français sont en train de perquisitionner nos locaux", a indiqué une porte-parole de Lafarge à l'AFP, confirmant une information de la radio France Inter. L'enquête s'attache à déterminer les liens qu'a pu entretenir le géant du ciment, notamment avec l'EI, pour continuer à faire fonctionner en 2013 et 2014, malgré le conflit en Syrie, la cimenterie de Jalabiya (nord du pays).