
La Chine a reconnu mardi avoir privé de liberté l'éditeur suédois Gui Minhai, arrêté en janvier alors qu'il était accompagné de diplomates suédois, en application du droit pénal, dans un cas faisant l'objet de vives passes d'armes avec Stockholm et Bruxelles.
"En raison de violations de lois chinoises, les autorités compétentes ont adopté des mesures judiciaires coercitives à l'encontre de Gui Minhai", a indiqué Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, sans autre détail. La Suède a dénoncé lundi l'enlèvement "brutal" en Chine de M. Gui, 53 ans, dont elle réclame la libération immédiate.