Dans une déclaration du Comité des Sages (*), rendue publique hier soir, ceux-ci reviennent sur « les Accords de Matignon-Oudinot en 1988 et l’Accord de Nouméa en 1998 (qui) ont permis aux calédoniens de sortir d’une période douloureuse d’affrontement et de violence ». Et rappellent que ces accords « ont insufflé l’esprit de dialogue, de paix, de fraternité et de construction ».
« Le Comité des Sages souhaite exprimer son inquiétude face aux tensions que connait le groupe et encourager les partenaires de ce dialogue à poursuivre les échanges dans le respect mutuel. La préparation de l’avenir constitue une exigence morale qui devrait s’imposer à tous et est attendue par les calédoniens », poursuit le communiqué.
Le Comité des Sages rappelle ensuite « que les valeurs océaniennes, kanak, religieuses et républicaines, qui font partie de notre patrimoine, sont et doivent rester une source d’inspiration commune à tous les calédoniens. Ces valeurs doivent guider les relations d’échanges et de dialogue avec la recherche du consensus dans les décisions collectives et la reconnaissance de l’intérêt général l’emporter sur les intérêts particuliers. »
Avant d'inviter « les différentes parties concernées à reprendre le chemin du dialogue trop vite interrompu alors qu’il est la seule voie d’apaisement et de construction dans la paix ».
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(*) Taïeb Aïfa, Rock Apikaoua, Sosefo Falaeo, Jean-Pierre Flotat, Robert Frouin, Jean Lèques, Anne-Marie Mestre, Elie Poigoune, Marie-Claude Tjibaou, Octave Togna, Fote Trolue et Billy Wapotro.