
Football. Liverpool
marche comme un Egyptien : les « Reds » ont fait un grand pas vers la finale de la Ligue des champions en s’imposant (5-2) face à la Roma grâce à deux buts et deux passes de Mo Salah, hier en demi-finale aller.
L’incroyable « Pharaon » a encore fait chanter Anfield. Deux éclairs de génie en première période ont fait basculer le match, deux passes bien senties contre son ancienne équipe en seconde période ont mis Liverpool en bonne position pour aller vers sa première finale en C1 depuis 2007. Le « Fab Three » totalisait 83 buts avant la rencontre, il ira à Rome avec 88 réalisations dans la musette. La Louve a réussi à faire déjouer Liverpool pendant une demi-heure, puis a craqué dans les grandes largeurs… avant de se reprendre en toute fin de match. Liverpool est passé près du gouffre après le premier quart d’heure : Oxlade-Chamberlain est d’abord sorti sur une civière, touché au genou droit (15e) ; deux minutes plus tard, une frappe puissante de Kolarov glissait sur les poings de Karius pour s’écraser sur la barre (17e). Et puis, les « Reds », poussés par Anfield, ont repris pied, et Salah a fait tomber la foudre pour la 42e et 43e fois de la saison. Par une frappe enroulée du gauche pleine lucarne opposée (36e), puis un contre quelques minutes plus tard (45e + 1).
Doublé de Firmino
Si les Romains ont bousculé Liverpool en début de seconde période, ils ont vite été réduits au silence par… Salah, se muant en passeur décisif.
Echappé sur la droite, il parvenait à servir Mané, qui reprenait tant bien que mal pour tromper Alisson (56e). Mais, contre son ancien club, Salah ne s’arrêtait pas là. Cinq minutes plus tard, il remettait ça, cette fois pour Firmino, servi au deuxième poteau (61e). Et puis comme la fête n’était pas assez belle, le Brésilien y est aussi allé de son doublé, d’une tête sur corner (69e). Reste qu’on ne vend pas la peau de la Louve avant de l’avoir tuée. Et qu’à force de ralentir et de se croire en finale, Liverpool a laissé revenir la Roma.
Les Italiens pourront s’accrocher au but de l’inévitable Dzeko en fin de match (81e) puis au penalty transformé par Perotti (85e), après une main de Milner, pour trouver des raisons d’espérer.