Deux hommes âgés de 30 ans ont été mis en examen pour « viol avec actes de tortures et de barbarie » et placés en détention au Camp Est mercredi à l'issue de leur comparution devant le juge d'instruction, indique ce vendredi après-midi le procureur de la République de Nouméa. Ils sont considérés comme les deux principaux auteurs présumés dans l'affaire dite du « viol de Canala [1] ».
La peine maximale encourue pour des faits de « viol avec actes de tortures et de barbarie » est la réclusion criminelle à perpétuité.
Les faits se sont déroulés le 11 mars dernier. Une femme de 34 ans a été victime de viol et de mutilations. Les suspects résidaient à Canala et connaissaient leur victime, précise Alexis Bouroz. Ils ont déjà été condamnés par le passé à des faits de violences aggravées.
Malgré les preuves recueillies par les enquêteurs, les deux principaux suspects ont nié les faits lors de leur garde à vue et ont préféré garder le silence devant le juge d'instruction.
Dans cette douloureuse affaire, cinq personnes ont été placées en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches, en charge de l'enquête. Celle-ci se poursuit désormais sous la houlette d'un juge d'instruction.