
Comparatif. Hong Kong, détrônée l’an dernier par Luanda (Angola), a retrouvé en 2018 son titre de ville la plus chère du monde pour les expatriés, selon l’étude annuelle du cabinet américain Mercer publiée hier. « Stimulées par le durcissement de la politique monétaire chinoise, la prospérité économique et les efforts visant à faire du yuan une devise internationale, les villes chinoises ont grimpé au classement », fait remarquer Yvonne Traber, spécialiste de la mobilité chez Mercer. Ces trois dernières années, Hong Kong et la capitale angolaise jouent au chassé-croisé, prenant à tour de rôle la première place du classement Mercer. Mais cette année, Luanda dégringole au sixième rang, laissant Tokyo et Zurich compléter le podium en grappillant chacune une place. Singapour et Séoul rejoignent le top 5. L’enquête, réalisée en mars, prend pour référence la ville de New York (13e cette année) et le dollar américain. Plus de 200 métropoles sont comparées, sur des dizaines de paramètres, comme le coût du transport, de la nourriture, de l’habillement, des loisirs, des appareils ménagers et du logement.