RÉFUGIÉS. Vendredi, l’ONU a réclamé que les réfugiés envoyés par les autorités australiennes à Manus en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru soient transférés en Australie « pour qu’ils puissent recevoir un soutien et des soins adéquats ». « L’Australie doit maintenant agir pour prévenir de nouvelles tragédies » dans ces îles alors que « notre propre système de surveillance a révélé que les taux d’automutilation et de tentatives de suicide ont considérablement augmenté au cours des derniers mois », a déclaré une porte-parole de l’agence onusienne, Catherine Stubberfield.
Depuis 2013, environ 3 000 réfugiés et demandeurs d’asile ont été « transférés de force » par l’Australie vers des centres situés en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru, selon le HCR. Environ
1 250 d’entre eux devraient être envoyés aux Etats-Unis dans le cadre d’un accord bilatéral entre ce pays et l’Australie. Mais les autres resteront à Nauru et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
L’ONG Médecins sans frontières a de son côté annoncé le 7 octobre avoir reçu l’ordre du gouvernement de Nauru de cesser de soigner les réfugiés et les habitants souffrant de problèmes de santé mentale.
Le HCR a exhorté à plusieurs reprises l’Australie à accepter la proposition de la Nouvelle-Zélande d’accueillir les réfugiés.