Les avocats inscrits au barreau de Nouméa ont pris place sur les marches du Palais de justice, ce jeudi 15 novembre au matin, afin de dénoncer « certaines dispositions attentatoires aux libertés individuelles » contenues, selon eux, dans le projet de loi de programmation 2018-2022 pour la justice, dont l’examen débutera ce jeudi également à l'Assemblée nationale, à Paris.
Les robes noires du barreau se sont notamment mobilisées pour « obtenir la suppression de l’expérimentation du tribunal criminel départemental », « renforcer les droits de la défense dans l’enquête préliminaire », « supprimer les limitations au dépôt d’une plainte avec constitution d’une partie civile », « garantir les droits de la défense en cas de perquisition » ou encore « contester la création d’une juridiction nationale unique, seule compétente en matière d’injonction de payer, située en Métropole et que l’on ne pourrait saisir que par voie électronique ».