Ce vendredi, « en dépit des dégradations commises sur l'outil de production », explique la SLN, le travail sur mine a repris à Kouaoua.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une quinzaine d'engins ont été volontairement incendiés et des installations comme la tête de la Serpentine ont été touchées. Des actes extrêmement graves qui interviennent alors que la situation de la société est très inquiétante. « C'est un geste irresponsable que de s'attaquer à l'outil de travail. On voit un acte de destruction délibéré. Après avoir repris le travail il y a quinze jours, on a fait redescendre nos équipes, ce n'est pas possible », a déclaré dans un entretien aux Nouvelles-Calédoniennes Dominique Katrawa, le président du conseil d'administration de la SLN. [1] « Il faut sauver la SLN, la situation est grave », poursuit-il.
Dans un communiqué diffusé ce vendredi, la société annonce que « la réunion d'un comité extraordinaire a permis de faire le point sur la situation et en particulier sur des mesures de sûreté complémentaires ». « Une cellule psychologique sera mise en place dès lundi matin ».
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