Dans un communiqué diffusé ce vendredi matin, Calédonie ensemble indique être « totalement serein » face à ce qu'elle qualifie de « manœuvres » en évoquant l'enquête judiciaire dont le parti de Philippe Gomès fait l’objet.
Cette enquête a été révélée hier suite à une perquisition menée dans les locaux du Congrès [1], qui visait le personnel de l'institution affilié à Calédonie ensemble. D'après nos informations, cette enquête menée sous la houlette d'un juge d'instruction viserait des faits d'emplois fictifs présumés.
Dans son communiqué, Calédonie ensemble évoque un « prétendu financement irrégulier de la campagne des élections législatives 2017 » et assure que cette accusation avait déjà été portée par ses adversaires politiques devant la commission nationale des comptes de campagne qui « ne l'avait pas retenu. Les comptes de campagnes de nos députés avaient été validés ».
Pour Calédonie ensemble, cette enquête n'est rien d'autre que le « prolongement judiciaire » provoqué par les adversaires du parti « dans la perspective des prochaines élections provinciales ». Autrement dit, le schéma traditionnel et éprouvé par le passé, dans quelque affaire que ce soit, quel que soit le parti politique visé.