« Disparition de plusieurs filières spécialisées, souffrance des médecins et des équipes, manque de transparence » : le syndicat du Service Public Hospitalier (SPH) de Nouvelle Calédonie dénonce dans un communiqué de presse la « fermeture passée totalement inaperçue » au CHT. Dermatologie, allergologie, pneumologie, urologie, angiologie fin 2019, chirurgie vasculaire, oncologie : la liste est longue selon le syndicat « particulièrement concernés par la dégradation du service public hospitalier. » Le syndicat met en cause la direction du CHT, s'indignant de son « management maltraitant » responsable de « licenciements, démissions, sanctions disciplinaires, refus de mettre en place les projets de soins, etc. » « Les médecins sont poussés dehors » note SPH.
Dans un communiqué consécutif, la direction a formellement démenti ces accusations. « Notre établissement composé de 562 lits et plus de 2 200 agents, dont 200 médecins répondent en permanence à son engagement de qualité, de sécurité et de continuité du service public en partenariat avec les établissements hospitaliers privés et publics. » La direction et la présidente du conseil d'administration ont réaffirmé « leur vigilance pour le bon fonctionnement et la continuité des soins, et mettent en permanence tout en œuvre pour trouver des solutions adaptées. » Enfin, la direction regrette que « des médecins sanctionnés pour des motifs graves (…) mettent en péril le bon fonctionnement du centre hospitalier (…) et l’organisation de l’ensemble de la communauté hospitalière, dans la prise en charge des patients. »