A quelques jours de la rentrée scolaire, voici qui ne pouvait pas tomber plus mal pour la société Newrest. Depuis deux semaines, une quinzaine de grévistes campent devant l’entreprise, réunis sous la bannière de la Fédération syndicale des travailleurs calédoniens exploités (FSTCE) et du Groupement du Pacifique Sud.
En cause : un appel d’offres lancé par Newrest pour la livraison des repas que les deux sociétés sous-traitantes n’ont pas remporté, alors qu'elles détenaient ce marché depuis 15 ans. Conséquence : une menace sur les emplois. « Cela fait treize jours que l'on privilégie le dialogue. Si aucun accord n’est trouvé, on devra passer à l’action, avertit Noël Bernaleau, le secrétaire général de la FSTCE. Disons qu’il nous reste trois jours avant la rentrée. Après, il arrivera ce qui arrivera… »
Plus d'informations dans votre édition de demain, vendredi 15 février, dans votre rubrique « Pays » [1].